Le seul problème, avec la lecture, c'est que l'on ne peut pas le faire en même temps que la course à pied. Enfin, on peut sûrement, si on court sur un tapis. Mais si ça arrive, on se retrouve avec un nouveau problème : celui d'être en train de courir sur un tapis. Tiens d'ailleurs, vous saviez qu'il y a des records du monde de course sur tapis ?
Les 100 miles les plus rapides ont été réalisés en 2014, en 14:15:08. Dans la même série, il y a aussi un record de la plus longue course à cloche-pied sur un tapis de course… pendant 8 minutes, à 6.5 km/h. Rien que ça. Quelqu'un s'est levé un matin en se disant “Chérie, prends ton sac, je dois aller écrire mon nom dans le Guiness Book, catégorie course à cloche-pied”.
Quant au record de la plus longue distance en 24 heures sur un tapis, c'est un Norvégien qui le détient : 264 km. Non mais vous vous imaginez, courir pendant 24h sur un tapis ? Qu'est-ce qu'on peut bien faire pendant un tour complet d'horloge sur un tapis pour s'occuper l'esprit ?
Non mais… Attendez, de quoi on devait parler déjà ?
Ah oui, de Born to Run.
L'automne dernier, je me suis offert un exemplaire de Born to Run (quelle folie), publié en 2009 et écrit (quelques années plus tôt, j'imagine) par l'américain Christopher Mcdougall.
Born to Run fait partie de ces bouquins de référence dans le petit monde de la course à pied, et je voulais en avoir le coeur net : pourquoi, oh pourquoi la critique et les runners de tous bords en font-ils l'éloge de manière quasi unanime ?
Au fil des pages, j'ai rapidement compris pourquoi : à la croisée du récit d'aventure, de l'étude sociologique et historique, du journalisme scientifique et de la déclaration d'amour, l'ouvrage de l'américain ne laisse pas indifférent quiconque aimant de près ou de loin la course à pied.
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