Avis ekoi Evo 8

1 avis ekoi Evo 8.

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Le chartreux

L'habit ne fait pas le moine

Avis sélectionné
Profil du testeur : 16 ans | 1,60m | 53kg | Avancé
Acheté : 30€ en ligne
Conditions du test : Toute météo, durant 7 mois. Ski, trail, VTT, cyclisme, escalade... Ect

Points forts

- style flash parfait pour impressionner les copains sur la ligne de départ.
- (Trop) légère et fine.

Points faibles

- Points de pression désagréables. Après quelques kilomètres, ça devient insupportable.
- La teinte des verres est tellement intense qu'il est impossible de distinguer les détails du terrain ou de la route.
- Elles s’embuent très facilement, ce qui oblige à s’arrêter fréquemment pour essuyer les verres.
- Grande fragilité, la monture montre des signes de faiblesse au moindre choc et les verres se rayent facilement.

Vous l'aurez sûrement compris je suis une grande fan de lunettes... Alors, on est reparti pour un avis sur la 37 ème paire de ma collection. En ce qui concerne celle-ci je dois avouer que les Ekoi Evo 8 m’ont laissé… comment dire… dans le brouillard. J’avais des attentes élevées, espérant trouver une paire qui allie style et performance, mais malheureusement, elles n’ont pas réussi à me convaincre.

Dès la première sortie, j’ai eu l’impression d’avoir acheté un gadget qui, comme beaucoup d’autres, est plus beau (et encore) qu’utile. Le look futuriste est indéniable, on dirait presque des lunettes de super-héros (un pare-brise dirait ma mère), mais une fois sur le nez, c’est une autre histoire.
Elles semblent avoir été conçues pour une tête d’alien (ou pour les personnes ayant pris la grosse tête... à voir). Bref, si vous avez une tête humaine moyenne, préparez-vous à des pressions désagréables sur les tempes et l’arête du nez. L'ayant testé dans tout les sports impossible et inimaginable je peux vous dire que, en trail, après quelques kilomètres, j’avais l’impression que ma tête allait exploser, et le pire c'est qu'elles compriment la tête mais glisse du nez... En ce qui concerne mes sorties en cyclisme, après seulement 30 minutes, je ressentais des points de pression si douloureux que j’aurais préférée pédaler les yeux fermés. Et poussant le test jusqu'au bout, histoire d'être sûr de mon avis je les ait emmené au ski, voulant changer de mon masque habituel. Et bien non seulement ça fait mal, mais en plus je n'ai pas vu une seule bosse sur la piste donc j'ai décollé je ne sais combien de fois... En mode Superman ! 
Bon continuons, la teinte des verres est tellement intense qu’on se croirait dans une discothèque des années 80 (dixit la madre, j'ai pas connu cette époque). Certes, elles bloquent bien la lumière, mais voir où l’on met les pieds devient une vraie aventure. Adieu les petits sentiers sinueux de montagne, bonjour les faux pas et les chevilles tordues. En cyclisme, c’est encore pire : entre les zones d'ombre et de lumière, je ne voyais plus les nids-de-poule et autres obstacles sur la route. Un vrai danger pour moi et les autres cyclistes.
Le pire, c’est qu’elles s’embuent facilement. Un coup de chaud et hop, on y voit plus rien. Pas idéal quand on cherche à éviter les cailloux traîtres ou les branches basses. J’ai dû m’arrêter plusieurs fois pour les essuyer, ce qui casse un peu le rythme de la course, vous en conviendrez. En vélo, chaque montée devenait une bataille contre la buée, plus j'allais vite moins j'en avais, c'est une stratégie comme une autre pour avoir des QOM. Entre les essuie-glaces improvisés avec mes doigts, les arrêts fréquents pour dégager la vue et mes zigzag sur la route à l'aveuglette, je me suis plus sentie comme un lyonn... euh automobilistes sur les routes de montagne en hiver qu’une cycliste aguerrie. 
Enfin, niveau robustesse, ces lunettes sont aussi fragiles que les finances du FCG (c'est vous dire). Un petit choc et la monture montre déjà des signes de faiblesse. J’ai l’impression qu’une simple chute pourrait les réduire en miettes, ce qui est un comble pour des lunettes censées être sportives. En cyclisme, elles ont à peine survécu à une sortie pluvieuse où elles ont rencontré une goutte un peu trop virulente.

In fine, les Ekoi Evo 8, c’est un peu comme un mauvais date : elles paraissent super sur le papier, mais une fois en face, on se rend compte qu’on aurait mieux fait de rester chez soi. Pour le prix initial, j’espérais une meilleure expérience, mais elles ne feront pas long feu dans ma collection. Que ce soit pour le trail, la randonnée, le ski, ou le cyclisme, elles m’ont déçue sur tous les fronts: ECHEC À LA MISSION comme ont dit. Je suis depuis partie chez julbo ma valeur sûr, et la prochaine fois, je regarderai à deux fois avant de me laisser séduire par le marketing flashy.


Pour qui ?

Si vous recherchez avant tout le style et que le confort et la protection est secondaire pour vous, ces lunettes sont faites pour vous. Idéales pour ceux qui font des sorties courtes et peu fréquentes où la performance des lunettes n’est pas cruciale.
6/10

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