Vendredi, midi, pendant que certains reprenaient le boulot, on sâĂ©quipait pour attaquer le week-end en beautĂ©. Direction notre chĂšre Chartreuse, notre montagne Ă nous, celle qui sent bon, la libertĂ©, et un peu la sueur quand tu prends trop de D+ ;).
On est partis depuis la chapelle de la Vierge Noire, objectif : le Rachais. Mais sinon câest trop simple, pas par le chemin des touristes, par le vrai, celui qui monte direct dans le pentu, sans Ă©chauffement. (Le sentier du bec du corbeau, pour les puristes.)
La montĂ©e comme dâhabitude Ă©tait raide mais belle. Vraiment le type de pente qui te fait remettre en question tous tes choix de vie au bout de cinq minutes⊠mais qui te rĂ©compense avec des vues de dingue et des chemins de Chartreuse qui commencent tout juste Ă exploser de vert. Le printemps lĂ -haut, câest une vraie claque de sĂ©rĂ©nitĂ©, le soleil tapait fort, les oiseaux chantaient, et une petite brise souffler histoire de me dire âtâas bien fait de venirâ.
AprĂšs avoir atteint le Rachais, on a tranquillement basculĂ© vers le col de vence, avec dans lâidĂ©e de monter au Saint-Eynard⊠sauf que bon, rĂ©Ă©ducation oblige, mon pĂšre a Ă©coutĂ© son corps (et un peu sa flemme aussi, soyons honnĂȘtes). RĂ©sultat :on a couper par le haut de corenc dans la bonne humeur et la sagesse, un concept rare chez les montagnards.
Ăvidemment, on a respectĂ© la tradition : un petit bout de saucisson, posĂ© face Ă Grenoble opinel en main, histoire de faire honneur Ă nos racines. Parce quâun montagnard sans sauciflard, câest comme un sommet sans croix, ça manque de sens. đ
Bref au programme câĂ©tait 12 kilomĂštres, 740 mĂštres de D+, une bonne dose de soleil, et des mollets bien contents. In fine, un vendredi comme on les aime.
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