L’UTMB annonce la couleur : « La CCC® est passée du statut de « petite soeur de l’UTMB® » à celui d’une course unique en son genre et parmi les plus prestigieuses au monde. Le départ au centre de Courmayeur est empreint d’une ambiance comme seuls les italiens en ont le secret, et c’est dans le même temps un moment rare d’émotion au son de la musique de Vangelis. »
Samedi 27 aout 2022, 10h41, Place du Triangle de l’Amitié : extrait de mes pensées « Quel sport de misère, Yannick écoute-moi bien, tu arrêtes tes conneries et tes plans à la con … aucun intérêt, va faire de vraies courses de quartier sur des distances courtes. »
Nous sommes arrivés à Courmayeur vers 7h30. J’ai pu faire le trajet avec la navette aux côtés de Basile. C’est toujours sympa de pouvoir échanger de vive voix avec une personne rencontrée sur les réseaux ! C’est la magie d’Instagram.
Nous nous dirigeons tranquillement vers la ligne de départ. Nous sommes interpellés par un bénévole de l’organisation
« bonjour, contrôle du sac ».
Bouh, toutes mes affaires étaient bien rangé ! C’est le jeu …
Vendredi 26 aout, 9h12 ... je ferme les yeux, j’essaie de faire le vide et ne pas succomber à cette effervescence et toute cette excitation.
« Yannick, tu es devant sur la ligne de départ du SAS 2 et tu as pu profiter de l’ambiance et de la fête. Quand le départ sera donné, écoute-moi bien, tu cours tranquille ! ».
Je pensais au chemin parcouru depuis la diagonale des fous et ma fracture de la tête humérale. J’ai beaucoup régressé et mon niveau d’entrainement est loin d’être optimal. Comment va se passer cette course ? Vais-je y arriver ?
Quand j’ai étudié le parcours, je me suis basé sur mes temps de passage du 90 km du Mont-Blanc. C’est un parcours plus technique et donc, je me suis dit que si la forme n’est pas la, cela devrait suffire ! Il fallait aussi que je donne des estimations à Stéphanie qui viendra me voir sur deux ravitaillements. C’est un peu galère pour le suivi, car il faut jongler avec la voiture et les navettes.
La traditionnelle musique de l’UTMB nous accompagne (Conquest of Paradise de Vangelis). Quel bonheur de l’écouter et de vivre un nouveau départ ! Je crois que c’est ce que je préfère sur la course … tu n’es pas fatigué, le déhanché passe bien et il est facile de sourire pendant plus de 30 secondes !
Go c’est parti ! La masse de coureurs de la deuxième vague s’élance et… bing je pars à fond ! Mais je reprends très vite et je me laisse doubler par beaucoup de coureur. Nous traversons le village qui s’éveillait au rythme de la montagne. Des badauds nous regardent, nous applaudissent et nous disent bravo ! C’est toujours rigolo quand on te dit cela au départ… bravo ? Bravo d’être fou ? Bravo d’avoir mis le réveil à 4h15 et d’avoir pris la voiture puis une navette puis de marcher jusqu’à la ligne de départ !
Nous courons sur la route puis sur un chemin forestier assez large durant plus de 4 km. Il faut tenir le rythme malgré la petite pente afin d’être bien positionné sur le sentier qui va suivre. À partir de là, c’est parti pour une longue montée à la queueleuleu (échauffement pour une grande partie de la course) ! C’était aussi la crainte d’être dans un bouchon comme celui qu’a eu Céline avec la troisième vague (voir photo). Il est possible de doubler, mais il faut alors prendre énormément de risque … pas trop envie de jouer avec ma vie ! J’ai d’ailleurs sermonné un coureur qui en prenait un peu trop !
Premier objectif: atteindre la Tête de la Tronche, soit environ 9 km depuis le départ et 1424 de dénivelé positif ! Cela pique bien ! La montée se passe bien, je gère correctement mon effort.
Le point de vue a 360 degrés est très sympa.
Nous entendons au loin l’orage qui gronde. C’est très nuageux et le ciel devient très menaçant.
Nous nous dirigeons vers le Refuge Bertone, premier ravitaillement de la course. La pluie forte s’invite à la fête ! J’enfile rapidement une veste de pluie et sa capuche !
J’arrive au refuge à 12h02 dans les temps que je me suis fixé. Il pleut très fort. Je recharge rapidement mes flasques et prends des petites choses à grignoter comme de la pastèque 🍉 Bon, ce n’est pas un temps à cela, mais cela m’hydrate bien !
Un peu de viande séchée et du fromage italien ♥️ ça c’est du ravito !
Je ne m’attarde pas trop, car il pleut beaucoup et nous sommes vraiment trop nombreux ! Nous sommes 2113 coureurs à voir pris le départ. 1727 franchiront la ligne d’arrivée, soit 82% de finisher. C’est un très bon taux, je pense. Je reviendrai souvent sur cette notion de nombre. Franchement, j’avais l’impression de faire la queue chez Disney ou d’être à la Côte d’Azur !
Comme je le disais à un copain, j’ai détesté une grande partie de la course. Je suis un coureur lambda et pas rapide … Avec cette foule, c’était presque toute la course à la queuleuleu autant en montée qu’en descente… c’est plus les autres coureurs qui t’imposent leur rythme.
Difficile de choisir les moments pour aller plus vite, dérouler… ect ! Et franchement, je n’aime pas sentir le souffle du gars qui me colle dans ma nuque!
Cela doit être plus facile quand tu as le niveau et que tu peux partir dans le premier SAS.
Nous partons en direction du Refuge Bonatti pour atteindre le ravitaillement d’Arnourvaz. Il me semble que c’est une jolie petite vallée avec une station de ski dans le Val d’Aoste. Le temps n’est pas au beau fixe, il pleut toujours et il est difficile de profiter des paysages. C’est dommage, car la vallée doit être extraordinaire. Je suis quand même content de passer par ici !
Je ris au fond de moi … Nous croisons un certain nombre de randonneurs qui doivent faire le parcours de l’UTMB dans l’autre sens. Il y a beaucoup d’étrangers. J’imagine leur désespoir quand ils voient débarquer plus de 2000 coureurs ! Nous avons également croisé un peu plus tard dans la montée du Col Ferret des VTTiste qui devaient descendre du coup à pied tout en recherchant des alternatives de chemins !
J’arrive à 14h22 avec 8 minutes d’avance sur mes prévisions. J’imagine que cela correspond à tous les arrêts « photos » que je n’ai pas fait 🙄
Je me pose un peu, mange un bouillon avec du riz et de bons morceaux de jambon dedans ! Tout cela sans cuillère ^^ (ce n’était pas dans la liste du matériel !).
Je me remets en course toujours en ruminant… qu’est-ce que je fou là ? Pourquoi je cours de telles distances ? Et si j’arrêtais à Champex et que je rentrais avec Stéphanie ? Le moral est à l’image du temps … au plus bas ! Plus j’avance, plus ma déception est grandissante.
On attaque la montée du grand Col Ferret, 5 km et 800m de dénivelé positif. J’y vais tranquille. Je profite des éclaircies qui arrivent enfin pour le poser, et manger une barre tranquillement avant le sommet. Je me réchauffe un peu. Je perds 200 places 🙄 (je le vois que maintenant !). Je continue l’ascension et profite d’une belle vue. En haut, je ne m’attarde pas, je n’ai pas trop chaud.
C’est parti pour une grande descente de 10 km en direction de La Fouly. Je cours doucement, je suis toujours sur le rythme et dans les temps que je me suis fixé. Les élites doivent bien dérouler ici !
Il fait presque beau, la vallée est très belle. Là aussi j’imagine combien elle doit être magnifique avec un ciel d’été dégagé et bleu !
J’arrive à La Fouly et j’ai le plaisir de voir que Stéphanie est là ! Cela remonte le moral ! Il est 17h54 et je suis dans mes temps (entre 17h30 et 18h15). Cela fait bientôt 9h que je crapahute dans les montagnes ! 40 km et 2667 d+. Stéphanie n’a pas le droit de faire mon assistance ici. Je récupère quand même deux flasques avec la boisson Maurten. Je file au ravito, je grignote un bout de pain avec du jambon et du fromage. J’ai dû prendre des petits trucs aussi (il faudra que je fasse l’inventaire pour comprendre la future déconvenue !). Je passe par la case toilette, car le ventre n’est pas au top (bon je vous dis tous hein 😜). Je donne ma ceinture à Stéphanie, car je pense que c’est sans doute ce qui me fait au ventre !
Je demande à Stéphanie de me donner la position de Céline, une amie qui est aussi sur la course (elle est partie en SAS 3). Elle n’est pas loin et nous avons l’écart du sas (15 min). Je me dis que je la verrai sans doute au prochain ravitaillement ! Je file direction Champex.
Une portion de 14 km et presque 500 d+. C’est d’abord une longue descente puis l’ascension pour arriver à Champex. Nous traversons un très joli village typique suisse, Praz de Fort. J’ai beaucoup aimé admirer les chalets, et notamment les réalisations d’un artisan (sculpture de Pierre). Prendre le temps, toujours ! Pas eu la force de prendre des photos, dommage (pour vous 😜).
Je cours pour cela ! Admirer et profiter de la nature et des beaux villages… si tu m’enlèves les panoramas… je m’ennuie et la course perd tout son sens …. C’est pour cela que j’avais abandonné sur le trail des montages du Jura après 144 km sous une pluie battante…
J’attaque la montée dans une belle forêt. Le jour commence à tomber tout doucement et il pleut un petit peu.
J’arrive à Champex à 20h39 toujours dans mes prévisions (20h15 / 21h15). C’est une fourchette un peu large, car je voulais profiter de la présence de Stéphanie ! Elle a quand même mis plus de 3h pour venir … et elle est rentrée à 1h pour me faire les deux ravitaillements.
Je rentre dans la salle, et j’avais l’impression d’être à la Sainté-Lyon ! Je scrute toutes les tables afin de retrouver Stéphanie ! Je longe les tables, j’avale plusieurs bouts de pastèque et j’aperçois Stéphanie dans la partie des accompagnants. Ils ne peuvent pas venir du côté des coureurs tant que leur coureur n’est pas là. Nous partons à la recherche d’une table … Nous faisons le poireau devant une table, car un des coureurs semblait vouloir partir. Nous patientons sagement sans lui mettre la pression ! Enfin, la table se libère ! Mon assistante de choc s’occupe de moi ! Je me change complètement. Je refais mon sac et j’ai même droit à un massage des pieds ! Je n’arrive pas trop à manger malgré les relances de Stéphanie ! Elle m’avait préparé des petits plats au cas où les aliments seraient pauvres. J’ai l’impression qu’il se passe un truc du côté de l’alimentation…
Céline arrive !
C’est sympa de la voir ! Je l’attends un peu, car c’est cool de rentrer dans la nuit à deux ! Stéphanie nous laisse, car elle doit prendre une navette. Pour la petite histoire, elle aurait dû attendre deux heures ! Une grande file d’attente (j’ai eu de la peine quand je suis passé en la voyant au bout de la file …), navette bondée… elle a été filou et elle a grugé un peu pour rentrer de force dans le RER ! Les accompagnants jouaient le rôle des sardines dans cette boite !
Ma pause aura été longue ! Peu importe, c’est très réconfortant.
Nous partons à l’attaque de la Giete pour nous rendre à Trient (section de 17 km). D’abord une petite descente puis une belle montée de 5 km et 800 d+ ! Je mets un peu de rythme, car j’aime bien cela. Cela passe plus vite. Céline a cru que je la laissais, mais ce n’était pas l’idée ! Je m’imaginais m’assoir juste avant le sommet et prendre le temps de manger une barre. Céline est revenue sur moi, et c’est elle qui m’a littéralement laissé sur place ! Mes forces m’abandonnent, je n’arrive plus à avancer, je subis… un début de diagonale je me dis … j’avance doucement… j’arrive au sommet avec beaucoup de peine et je fais un malaise sans gravité.
Je tombe « assis » sur un rocher.
Fringale, hypoglycémie… un truc ne va pas ! J’essaie de manger, cela ne passe pas … je me remets de mes émotions et je reprends la descente jusqu’au ravitaillement de Trient.
Sur cette partie, nous avons une vue sympa de nuit sur la ville Martigny ! Je commence à prendre du plaisir ! J’aime beaucoup la nuit sur mes courses.
J’arrive d’abord au ravitaillement en eau et je rejoins Céline. On échange quelques mots. J’essaie de boire du bouillon, cela ne passe pas. J’ai toujours cette nausée. Céline me donne un vogalène qui me fera un grand bien ! Je mets une couche de plus, un bonnet et j’essaie de me réchauffer.
Céline file. On se dit que l’on se reverra au prochain ravitaillement. Je pars un peu après elle.
J’avance à 3 km/h en descente… c’est difficile et je pense clairement à m’arrêter. Un DNF de plus, peu importe ! J’ai froid …
J’arrive à 2h04, je m’éloigne clairement des prévisions (plus d’une heure). Je pense toujours à abandonner. Je me disais que Stéphanie serait peut-être la (on l’avait envisagé). Au pire, il y aura bien une navette ?
Céline est là et elle est prête à partir. On papote et on fait quelques selfies pour les copains.
Je décide d’appliquer une autre stratégie (le résultat de l’analyse de l’échec de la diagonale !). D’abord se poser et souffler en s’hydratant tout doucement. Puis , j’opte pour le café et deux tranches de cake type marbré. Le salé ne passe pas, je tente le sucré. Je trempe le gâteau dans le café et je mange doucement. Je fais de même avec un cookie. Cela passe, c’est bon signe. Par contre, c’est des sucres rapides, il faudra donc faire en sorte de ne pas forcer le rythme ! Je décide donc de vraiment faire attention à la dépense d’énergie. Cela sera une des clés de ma réussite.
Je repars à l’assaut d’un autre sommet, le Catogne. Environ 660 d+ sur 3,3 km. J’avance doucement, moins de 3km/h. Je ne veux pas entamer plus mes forces.
Je bois bien et j’arrive à mâcher les petites gommes Overstime. C’est bon signe.
J’arrive presque au sommet et je rattrape Céline. Elle a eu des coups de fatigue et a dû faire des petites pauses. Nous attaquons la descente sur Vallorcine, qui marquera les 83 km et les 5142 d+ !
Nous arrivons au ravitaillement et nous nous posons un peu (38 min). Moins de monde sur ce ravitaillement, c’est agréable. Bon, deux coureurs ont quand même essayé de nous piquer notre place quand nous cherchions quelque chose à manger !
Je mange un peu de pastèque, du café, deux tranches de cake et un cookie.
Je goute la boisson énergétique qu’ils proposent. C’est de l’Overstim à la menthe. C’est frais et cela me fait du bien. Je remplis mes deux flasques.
On repart tranquillement (il faut bien déverrouiller les jambes!).
Il est 6h13 … Les Alpes s’éveillent ! Le ciel est clair et nous voyons les étoiles. Nous allons avoir un joli lever du jour ! Cela me remplit de joie ! J’avais emporté un petit bout de pain, de fromage et de saucisson. J’arrive à manger le fromage. Je tente le saucisson… spasmes de vomissements… je ne sais pas si c’est la peau ou autre chose !
Nous avancerons jusqu’au Col des Montets, une légère pente sans difficulté.
Puis cela se complique, 2.3 km et plus de 500 d+. Cela pique bien les jambes, mais c’est la dernière grosse montée ! Le panorama est splendide. Je prends des photos et je me ressource !
Je suis bien, enfin !
Nous arrivons en haut et nous nous dirigeons vers la Flégère. Je connais cette partie, car le 90 km du Mont-Blanc emprunte une partie du chemin. Cette partie est à tomber ! Le tout avec une vue imprenable sur le Mont-Blanc !
Je dépasse un troupeau de coureurs pour essayer d’être un peu seul. Cela fait du bien !
Samedi, 9h26 ! Le plus gros est fait. Nous sommes dans les temps. Je suis loin de mon timing, mais peu importe ! Je voulais juste être finisher pour Stéphanie. Elle a fait ce qu’il faut, je ne pouvais pas baisser les bras ! Et comme elle dit toujours… qui te demandera ton temps ? Tu as terminé ta course, c’est l’essentiel. Elle a tellement raison.
Nous attaquons la descente avec le sourire ! Une première partie un peu technique avec des cailloux et des racines puis c’est roulant ! Les élites dévalent la pente entre 16 et 20 km/h ! Je suis prudent, mais tout doucement j’accélère un peu ! Quel plaisir de courir ! Je joue, je me tords les chevilles… peu importe, au pire je roule jusqu’en bas !
Nous sortons des chemins et foulons le macadam ! Nous passons par la passerelle (encore du d+) , et nous rentrons dans la ville. Déjà sur toute la descente de la Flégère, nous étions encouragés et félicités par les promeneurs et autres coureurs. Dans la ville qui commence à se remplir, c’est juste génial ! Tout le monde nous félicite comme sur les vidéos des courses précédentes. C’est magique, nous nous rapprochons de la ligne d’arrivée sous les applaudissements de la foule ! Pour une fois que j’ai du monde quand j’arrive ! Je suis trop content ! Cela vallait la peine de ne pas arriver à 5h comme prévu 🤪
C’est terminé, 25 heures et 26 minutes de course alors que j’avais prévu de la faire en 20 heures. C’est presque le temps de ma TransGrandCanaria ! Peu importe, l’essentiel est d’avoir été au bout !
Je suis classé 1586e sur 1727 finishers … du grand n’importe quoi, la blague, le sketch … Il faudra revoir ses ambitions mon « p'tit gars» ou alors changer de hobby.
Un mélange de joie et de déception. C’est vrai que je reviens de loin après la blessure et l’arrêt de l’entrainement pendant plus de deux mois. Je n’ai pas souffert musculairement. C’est déjà bien.
Je vais chercher mon lot finisher … un gilet sans manche qui finira comme chiffon à polish ! Je voulais une médaille et une bière ! Bon, j’ai eu ma bière et une personne est venu récupérer le gobelet 🙄 y a pas de petite économie 😂
Ma première course de l’UTMB, Courmayeur, Champex, Chamonix ! Une sacrée balade italienne, suisse et française !
L’UTMB est une machine économique réglée ! Elle vous vend une expérience de trail que vous n’oublierez pas. Tout est carré, des ravitaillements complets, de chouettes bénévoles, ect …
Mais … c’est vraiment l’équivalent d’un marathon des majors … le monde c’est bien, mais sur les sentiers … ce n’est pas mon truc. Il y a vraiment trop de monde ! Je pense que finalement on se dit respectueux de la nature avec notre pratique… mais c’est tout l’inverse !
Je n’ai presque pas pris de plaisir vendredi. Heureusement que ce fut le cas une partie de la nuit et le samedi matin. Cela n’aura pas été une performance en soi, mais j’aurai vécu une course de l’UTMB. Un grand merci Stéphanie d’avoir une nouvelle fois été présente pour prendre soin de moi. Merci également à Céline d’avoir partagé ma route ! C’était le plus de la course et une des motivations pour avancer !
Le mental et les jambes étaient la, il reste à régler ce problème d’alimentation. J’ai trouvé quelques clés, mais je dois encore travailler dessus ! Je dois maintenant avoir un plan défini sur ce que je dois manger et le faire lentement (bien mâcher).
Je n’ai pas eu de bobos particuliers. Juste une douleur habituelle au genou après 20 heures de course.
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