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Note moyenne 8,6/10
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Contexte :
Tout d’abord merci à Outzer de m’avoir fait confiance pour ce test privé. J’ai pris beaucoup de plaisir à tester cette frontale dans de nombreuses situations !
Voilà donc plus d’un mois et demi que j’ai reçu cette frontale Bindi et que je la teste au quotidien. Elle me suit lors de mes sorties course à pied matinales, à vélo ou pour rentrer du boulot. Elle a été testée par temps frais ou froid essentiellement et sous la pluie.
Rappel des caractéristiques techniques :
En quelques mots,
La Bindi est une lampe frontale minimaliste de 200 lm. Avec un poids annoncé de 35g, elle fonctionne sans pile (batterie rechargeable de 680mAh), est résistante à l’eau (IPX4) et à une autonomie qui peut atteindre 50h (recharge en 4h).
Plusieurs modes :
En éclairage blanc :
- 1 clic, 6lm – 6m – 50h d'autonomie
- 2 clics, 100lm – 23m – 3h d'autonomie
- 3 clics, 200lm – 36m – 2h d'autonomie.
En éclairage rouge : un mode constant pour la vision de nuit et un mode clignotant.
Une jauge d’énergie est indiquée par un témoin lumineux : vert=66 à 100% ; orange=33 à 66% ; rouge=0 à 33%.
Passons sans plus tarder au test terrain :
A l’ouverture, pas de surprise : la légèreté est au rendez-vous, la frontale en miniature parait robuste. Son look est plutôt sympa. Cela donne envie de la trainer partout ! La frontale tourne autour d’un axe à 360° et peut être bloquée grâce à un « lock » pour éviter les allumages intempestifs dans la poche ou autre.
Sur la tête, l’élastique ne se fait que peu ressentir : il suffit de trouver le bon réglage. Elle est tellement légère qu’il est possible de la serrer très peu. Le réglage est un jeu d’enfant.
Poids constaté : 34g.
Sur le terrain :
En ville, j’utilise le 1er mode (6 lm) qui est amplement suffisant pour se faire repérer, on a vraiment l’impression de ne rien porter sur la tête : c’est impressionnant. On regrettera sans doute le mode blanc-clignotant pour se faire repérer plus facilement à pied ou en vélo lorsqu’on est en ville et que des éclairages sont déjà présents.
En campagne, j’utilise le plus souvent le 2nd mode (100 lm) qui est suffisant pour voir à distance et aux alentours en courant. Son faisceau large lui confère un confort d’éclairage au top (et évite la fatigue visuelle sur les sorties prolongées). Cependant, elle possède une profondeur de faisceau moins importante que la Actik Core de Petzl, ce qui est moins confortable sur les activités où la vitesse augmente.
Pour le vélo (jusqu’à 30km/h) ou en montagne, j’utilise plus souvent l’éclairage maximal (200 lm) car les 2 autres sont trop justes. Par contre, j’ai trouvé que la différence d’éclairage entre le mode 100 lm et le mode 200 lm était très petite, bien plus petite que les 23 vs. 36m annoncés.
La frontale peut aussi être portée autour du cou en marchant ou pour les activités sans impacts. Même si le support n’épouse pas la forme du buste, sa rotation à 360° sur elle-même lui permet d’être réglée aisément et d’avoir une vision optimale (vers le haut ou vers le bas).
Niveau batterie et recharge, le temps de charge se fait en la connectant à un ordinateur ou à une prise murale : plutôt pratique pour les petites sorties quotidiennes, un peu moins quand on part en autonomie : on préfèrera là le système Hybrid de Petzl.
Les petits détails qui font la différence :
- Le fil : plutôt ergonomique, au réglage facile et aux détails réfléchissants : il laisse la transpiration s’évacuer tout en se faisant discret.
- Son design minimaliste : rien à redire !
- Sa puissance pour son poids : la largeur du faisceau est très confortable : elle se fait tout simplement oublier.
- Sa forme : le support incurvé lui permet de s’adapter : sur un casque de vélo, sur une casquette, sous une capuche etc.
J’ai moins aimé :
- Sa jauge : les couleurs indiquées sont fonctionnelles comme indicateurs de charge. Mais on ne peut pas s’y fier pour connaitre le niveau de batterie. En partant avec une charge pleine et en l’utilisant 30mn à 100lm, la jauge indique rouge en l’éteignant (0-33%). En la rallumant 10mn plus tard, elle indique orange (33-66%) puis vert 30 mn plus tard… Le phénomène est d’autant plus marqué lorsque les températures sont basses (sous 10°C, sans doute dû à la batterie en elle-même ?). Du coup, c’est moyennement dérangeant quand on l’utilise quotidiennement car on sait à peu près quand on l’a chargée et combien de temps on l’a utilisée. Mais cela s’avère être plus problématique si on l’utilise occasionnellement.
- La batterie ne peut être changée : changement de frontale obligatoire à la fin de la vie de la batterie (dommage pour l’environnement). Comme la batterie à une autonomie limitée (2h à pleine puissance), on aura tendance à la recharger plus souvent et la batterie durera sans doute moins longtemps.
- Pour être tatillon, un sifflet aurait sans doute pu être intégré au réglage du bandeau, comme sur la Actik Core.
Utilisation parfaite :
Pour aller et venir du boulot quand on peut la recharger.
Sortie du soir ou du matin.
Bivouac de 1 à 2 nuits sans trop d’exigence.
Frontale de secours ou de fond de sac.
En conclusion :
J’ai été globalement séduit par la Petzl Bindi : son design minimaliste, sa légèreté, sa polyvalence. C’est la frontale parfaite pour les activités quotidiennes en hiver, lorsque le soleil vient à manquer.. ! Toutefois, la batterie est un point qui reste à améliorer.
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