7/10
4 avis |
Note moyenne 8,3/10
Tous les avis
Contexte
Je cours sur des trails plutôt courts (12-20km) en montagne. En entrainement je prends en général une ceinture porte gourde decat mais celle ci est très limitée en terme de rangement et ca arrete pas de balloter. Sur les derniers trails j’ai utilisé mon petit sac de vtt : un Dakine Session 8 : le sac est plutôt minimaliste donc c’était pas trop mal. Le problème était au niveau de la stabilité et de l'accessibilité des poches.
J’ai donc cherché un sac dédié au trail, pas trop grand : j’ai pas mal hésité avec le decat qui est hyper bien fait mais j’ai trouvé ce Camelbak Ultra pro 2018 en occas sur FB à 40e avec les flasques. On va voir ce que ca donne et si ca fait courir aussi bien que Xavier Thevenard. J’ai pris une taille M (tour de poitrine de 81-101cm).
Caractéristiques
Certains appellent ce type de sac une veste : je vais continuer d'appeler ça un sac.
Rangements
On attaque par les trucs qui m’ont déçu :
Il semble que la version 2019 règle ces trois problèmes : la poche téléphone est plus grande, les toutes petites poches sont remplacées par une seule en stretch et ils ont rajouté des élastiques pour fixer les bâtons à l’arrière. Il y a des poches en plus à l’avant par dessus les flasques aussi.
Bon fini de râler. La finition est exemplaire : pas un fil qui dépasse ou un imprimé qui se décolle. Même le sifflet a une fixation intégré dans la bretelle. Le sac donne une bonne impression de durabilité, contrairement à d'autres sac de trail qu'on a peur de déchirer sur la première ronce. En fait on peut rentrer un paquet de truc dans ce sac, c’est juste que tout se retrouve au même endroit, dans la poche AR. Si on utilise pas les flasques ca libère les poches de devant qui sont bien pratiques mais par contre il y a un peu moins de place à l’arrière. Je vois quand même mal y charger l'intégralité du matériel obligatoire pour un Ultra. Pour çà il y a un modèle plus grand : l'ultra 10.
J’ai acheté en plus une poche à eau 1L de decat et une petite bande de scratch pour l’accrocher à la boucle dans la grande poche. Le passage du tuyau peut se faire des deux coté par le haut.
Exemple de rangement :
Les deux poches AR sont très extensibles donc je pense qu’on peut rajouter une veste plus épaisse par exemple.
Je découvre au passage les flasques portées à l’avant, je suis pas hyper emballé d’avoir deux nichons flasques de 500g qui ballotent quand je cours. D’une certaine façon ça peut être un moyen de voir ce que ca fait de courir quand on a de la poitrine.
Je vais tester les flasques ou la poche à eau, je pense pas avoir besoin des deux en même temps dans un futur immédiat.
Test terrain
Le maintien est très agréable, on n’a pas l’impression de tout porter sur les épaules; ca mérite son appellation de veste. J’ai mis la sangle élastique en haut (sangle pectorale) et l’autre en bas, ca me paraissait mieux tenir que l’inverse.
Les flasques : plutôt bien faites, la valve se ferme par ¼ de tour, l’ouverture est grande quand on enlève le bouchon. Elles passent au lave-vaisselle selon l’ancien proprio. Le matériau est plus épais et rigide que les Salomon, ca fait plus robuste. Le débit est pas énorme mais un fois qu’on a pris la technique c’est pas plus mal : on boit plus doucement. C’est pas simple de les remettre dans les manchons quand on a le sac sur soi, j’ai l’impression qu’il faut juste les bourrer et serrer les élastiques pour qu’elles bougent plus. Pour l’instant je n’accroche pas du tout aux soft flasks mais je les prends de temps en temps. Un point pas bête : il y a une accroche pour pouvoir les pendre à l’envers pour les faire sécher.
Le tissu extérieur est celui qu’on trouve sur tous les sac Camelbak : déperlant et assez solide, c’est un très bon point par rapport aux autres sac de trail faits en papier à cigarette. J’ai couru sous un bon gros orage de fin d’été : le tissu a complètement fait son travail. l’intérieur du sac n’était pas mouillé.
Conclusion
J’ai peu de références en terme de sac spécifiques pour le trail et je cours sur des distances plutôt courtes. J’ai donc pas utilisé ce sac au max de son potentiel.
On retrouve les points forts des sacs camelbak : la finition est exemplaire, les matériaux sont solides, les flasques sont bien faites, le maintien est bon. Il est léger (Salomon Adv Skin 5 > 220g, SLab Ultra 8 > 192g).
Il y a trois gros défauts dans les versions 2017-2018: le port de bâtons, la poche téléphone et les petites poches inutiles. Il sera bien adapté pour des trails à la journée, si on court sans bâtons et pas trop de matériel.
La version 2019 mérite plus son appellation “ultra” avec plus de capacité et en réglant ces problèmes.
Aucun commentaire