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Note moyenne 9/10
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N’utilisant que des Hardshell en ski l’hiver, j’étais à la recherche d’une 2ème couche pour l’apport de chaleur. Dans mes critères, il fallait une veste légère, chaude et compressible. Mais surtout, une veste polyvalente, multi-activités, qui ne craint pas d'être un peu mouillée à cause de la sudation excessive ou par un peu de pluie/neige.
A partir de là, exit le duvet. Un peu d'humidité et son pouvoir calorifique diminue, du moins c'est mon avis. Reste donc le synthétique et la laine. Je ne suis pas fan de la laine, allez savoir pourquoi... J'ai quand même essayé deux ou trois vestes (ortovox, icebreaker) mais j'étais pas à l'aise dedans. Elles sont peu compressibles et assez rigides, ça manque de souplesse.
C'est donc vers cette Nano puff que je me suis tourné il y a 4ans maintenant, attiré par sa jolie couleur pétrole. Il m'a juste fallu relire l'étiquette du prix 2 fois, j'ai cru qu'il y avait une erreur. J'ai attendu les soldes pour en trouver une un plus accessible. J'ai pris une taille M qui est parfaite pour mon gabarit.
La veste est hyper légère (360gr) et parfaitement compressible : on peut la replier dans la poche poitrine intérieure et l'emporter partout, comme un doudou.
La matière extérieure est traitée pour être déperlante (DWR). L'isolation est faite de Primaloft, compartimentée en petits rectangles pour maintenir l'isolation. 2 poches pour les mains, une capuche assez grande pour mettre un casque et un peu de polaire sur le menton pour le confort. Et pour finir, un petit cordon de serrage sur le bas de la veste. Le tissu extérieur et les coutures sont tissés avec un fil ultra-résistant.
Je possède 2 vestes en 2ème couche, une Arctéryx Proton LT et cette Nano puff. Pour le ski de rando, j’utilise la Proton. Elle a remplacé ma Nano ces 2 dernières saisons car elle est plus polyvalente en terme de gestion de la chaleur et de respirabilité. Le tissu intérieur de la Nano était trempé si j’étais en manche courte dessous.
De même, la Proton résiste mieux aux intempéries. En effet, le traitement déperlant de la Nano a peu a peu disparu avec le temps et la veste résiste de moins en moins à une petite pluie/neige. La Proton fait mieux dans ce domaine.
Mais pour le ski en station, j’utilise la Nano sous ma veste. La coupe est un peu plus proche du corps, l’apport de chaleur est immédiat et comme l’effort est moins intense, pas besoin de réguler aussi bien qu’en ski de rando.
En dehors du ski le reste de l’année, elle est toujours au fond du sac. Complètement compressible et ultra légère, elle se fait oublier et c’est là son principal avantage par rapport à la Proton. On peut l’emmener partout, tout le temps. Imbattable.
En 2ème couche seule, elle fait parfaitement le job, quelque soit la saison. L’effet coupe vent est bluffant et même si le traitement déperlant a perdu de sa superbe, il a très bien fonctionné pendant les dernières saisons.
Autre avantage du synthétique, c’est que même humide, elle conserve son pouvoir calorifique. Et elle sèche très rapidement !
La résistance à l'usure est remarquable. Après avoir trimbalé cette veste aux quatre coins du département toute l’année, elle n'a pas bougé. En voyant la finesse du tissu, j'ai eu cette crainte de la voir partir en lambeau au premier accroc. Et bien non, c'est du costaud, vive le Ripstop. Elle attaque sa 5ème saison en pleine forme !
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