Alpinisme Neige/Glace
Anciennement lycéen à la section Montagne du lycée de Moutiers, Axel et moi sommes amis d'enfance et rêvions de se faire un jour la Grande Casse ensemble : sommet mythique de la Vanoise. Après un Mont Pourri tout pourri l'été dernier (crevasses sur ouvertes), ce début d'été était en pures conditions pour faire la Grande Casse !
Nos plannings ne s'accordaient pas très bien cet hiver à cause de nos tafs et le couloir des Italiens n'a pas été tout l'hiver en condition. En cette fin de mois de juin, tous les signaux étaient au vert : de la neige, des conditions de regel, la forme physique, le mental, et le beau temps.
Nous n'avions que le vendredi de dispo en commun. On s'est dit qu'on irait à la journée !
On a quand même chargé la veille nos paires de skis des fois que les Italiens étaient encore skiable. Après 2, 3 coups de fils à des guides locaux et amis de longues dates (famille Lombard), nous décidons finalement de la faire en mode Alpi car pas en très bonnes conditions de descente.
On a mangé sur Pralo au restaurant Pépé Gus, on est allé se caler sur le parking des Fontanettes pour dormir un peu dans le van, puis réveil à 1:45 pour un départ à 2h du matin du parking.
Nous avons pris notre temps pour aller jusqu'au col de la Grande Casse (3h) et arriver au pied de la face Nord avec un petit dej' bien mérité (photo) ! Un couple nous rejoint au col, ils venaient du refuge du col de la Vanoise.
On les laisse passer devant pensant qu'ils iraient plus vite dans les Italiens.
On passe assez vite dans la traversée sous les séracs puis on s'attaque au couloir. Nous décidons de prendre l'option de droite (passage à ski l'hiver) et l'autre cordée prend à gauche. Au sommet ils nous diront plus tard qu'ils ont eu que de la bonne neige juste molle comme il fallait.
Nous, dans les premiers raidillons nous avons eu parfois de la neige dure, parfois molle, et parfois de la glace. L'évolution se fait assez lente mais nous avons un rythme assez soutenu. Ensuite nous passons les passages goulottes/glaces assez aisément pour rejoindre la trace de la cordée de gauche. Nous rattrapons la femme qui avait des crampes puis nous allons ensemble jusqu'à sous la corniche. Corniche qui, l'avant veille, avait été tracée par une autre cordée. Enfin nous filons sur l'arête de neige pour arriver au sommet.
8h30 : Sommet !!! Quelle joie d'avoir partager ça avec Axel ! Et quelle joie de l'avoir fait par cette voie à la journée !
Je sens qu'on va bien dormir ce soir...
C'était sans compter l'ongle bleu d'Axel causé par le tapage de pointe dans la glace dans la montée sur ses nouvelles chaussures. Nous avons donc dû redescendre (par les grands couloirs) assez lentement pour ne pas qu'il ait trop mal. Arrivé à 14h30 à la voiture, on aura bien mérité une petite bière chez les potes à Pralo.
Je pose Axel à Albertville et je repars dans les Ecrins pour la Meije :)
Nos plannings ne s'accordaient pas très bien cet hiver à cause de nos tafs et le couloir des Italiens n'a pas été tout l'hiver en condition. En cette fin de mois de juin, tous les signaux étaient au vert : de la neige, des conditions de regel, la forme physique, le mental, et le beau temps.
Nous n'avions que le vendredi de dispo en commun. On s'est dit qu'on irait à la journée !
On a quand même chargé la veille nos paires de skis des fois que les Italiens étaient encore skiable. Après 2, 3 coups de fils à des guides locaux et amis de longues dates (famille Lombard), nous décidons finalement de la faire en mode Alpi car pas en très bonnes conditions de descente.
On a mangé sur Pralo au restaurant Pépé Gus, on est allé se caler sur le parking des Fontanettes pour dormir un peu dans le van, puis réveil à 1:45 pour un départ à 2h du matin du parking.
Nous avons pris notre temps pour aller jusqu'au col de la Grande Casse (3h) et arriver au pied de la face Nord avec un petit dej' bien mérité (photo) ! Un couple nous rejoint au col, ils venaient du refuge du col de la Vanoise.
On les laisse passer devant pensant qu'ils iraient plus vite dans les Italiens.
On passe assez vite dans la traversée sous les séracs puis on s'attaque au couloir. Nous décidons de prendre l'option de droite (passage à ski l'hiver) et l'autre cordée prend à gauche. Au sommet ils nous diront plus tard qu'ils ont eu que de la bonne neige juste molle comme il fallait.
Nous, dans les premiers raidillons nous avons eu parfois de la neige dure, parfois molle, et parfois de la glace. L'évolution se fait assez lente mais nous avons un rythme assez soutenu. Ensuite nous passons les passages goulottes/glaces assez aisément pour rejoindre la trace de la cordée de gauche. Nous rattrapons la femme qui avait des crampes puis nous allons ensemble jusqu'à sous la corniche. Corniche qui, l'avant veille, avait été tracée par une autre cordée. Enfin nous filons sur l'arête de neige pour arriver au sommet.
8h30 : Sommet !!! Quelle joie d'avoir partager ça avec Axel ! Et quelle joie de l'avoir fait par cette voie à la journée !
Je sens qu'on va bien dormir ce soir...
C'était sans compter l'ongle bleu d'Axel causé par le tapage de pointe dans la glace dans la montée sur ses nouvelles chaussures. Nous avons donc dû redescendre (par les grands couloirs) assez lentement pour ne pas qu'il ait trop mal. Arrivé à 14h30 à la voiture, on aura bien mérité une petite bière chez les potes à Pralo.
Je pose Axel à Albertville et je repars dans les Ecrins pour la Meije :)