Avis Black Diamond ATC guide 2018

L'ATC de Black Diamond fait partie, de part sa forme, de la même famille que les wall alpine belays de Mammut et reversos de Petzl. De ce fait, une partie de ce test sera conduit sous forme de comparatif. 

Prise en main:

La prise en main est facile pour toute personne ayant déjà utilisé ce type de produit. On y retrouve les différents points d'accroche pour assurer en tête un ou deux seconds de cordée. Le système destiné à débloquer un second de cordée à l'aide d'un mousqueton est également présent. Nous sommes donc en terrain connu.

De chaque coté du descendeur, les dessins montrent le positionnement de la corde entre assureur et grimpeur dans les deux configurations (tête et second de cordée). Cela permet à toute personne ayant un doute de vérifier le bon montage.

Comparé aux deux modèles précités, C'est le modèle le plus lourd (59g pour le reverso, 70g pour le Wall Alpine Belay et 88g pour l'ATC). Pour autant, ce coté lourd laisse une impression de solidité qui confirme, après des mois d'utilisation, une véritable durabilité. Il a d'ailleurs été allégé de 10% par rapport aux versions précédentes. 

Utilisation:

Pas de mauvaise surprise, la prise en main est bonne, le spectre de cordes utilisables va de 7,7mm à 11 mm.

Pour la corde Gully de Beal en 7,3mm, ce n'est pas donc adapté.

En comparaison, le wall alpine belay va de 7,5 à 10,5mm (c'est rappelé d'ailleurs sur le descendeur) et le reverso, lui, convient aux cordes de 6,9 à 10,5 mm en fonction des cordes simples,  à double ou jumelées.

Le freinage est bon, pas de problème de vrillage.

Conclusion

L'ATC est une valeur sûre sur le marché français. La qualité d'utilisation, sa simplicité en font une référence. S'il n'obtient pas ici la note maximale, c'est uniquement parce que le reverso fait mieux que lui dans la gamme de diamètres des cordes et dans le poids. Il fait néanmoins parti des meilleurs descendeurs de sa catégorie.