Le Fameux Trail des Pyramides Noires, celui qui était mon objectif, aussi bien en temps de course qu’en distance et qu’en dénivelé! 22 km (qui en deviennent 24.2) et 430M de D+.
Autant voir dire de suite qu’avec la chaleur des jours précédents je me suis beaucoup demandé comment j’allais gérer la course. Surtout durant les derniers jours je me suis demandé à plusieurs reprises, si je chaussait mes chaussures de running ou mes Asics de Trail. Mon choix seras au final de mettre mes chaussures de trail afin de garder une bonne stabilité et d’accrocher quand même les descentes et les montées
Arrivé sur le site nous nous garons et nous découvrons le site de la fosse du 9/9bis à Oignies! juste magnifique! Nous allons retirer le dossard et le sac de bienvenue : un sac en toile vert avec des bons de réduction Décathlon, une gourde en plastique souple, une bande réfléchissante composent principalement ce lot d’accueil.
Nous patientons jusqu’à l’ouverture des consignes et nous allons profiter de la structure afin de prévoir au plus pressé.
Chevalet de la Fosse 9/9Bis
Chevalet de la Fosse 9/9Bis
Nous avons ensuite attendu à bord de la navette qui nous a conduit au Parc des Iles qui est lui aussi un endroit vraiment agréable, même si à 10h20 le soleil cogne déjà fort!
L’horaire du départ approche et on nous demande de faire du bruit pour le live FB. notre départ se feras en même temps que celui du 35 km et quelques minutes plus tard auras lieu celui du 22km de la marche nordique.
11h, le départ est donné on parcourt le premier kilomètre tranquillement en longeant le premier terril avant de s’engager dessus et d’avoir le premier bouchon… puis ça grimpe sévère! Nous déroulons jusqu’à la descente suivante et la deuxième bouchon, il faut dire qu’elle est abrupte, néanmoins ça n’empêche pas certains de passer plus haut au détriment de l’envoie de poussières et de pierres de belles tailles sur les participants tentant docilement de passer … nous trouverons un troisième bouchons un peu plus long sur une descente encore plus complexe. Néanmoins je suis bien en descente et ça roule derrière.
Bon nombre d’entre nous profite pour allonger la foulée jusqu’à la troisième grimpettes qui seras fluide et beaucoup moins abrupte et qui arrive ensuite sur une descente où je profite pour faire quelques dépassements.
Nous enchaînons sur encore une descente à pic très instable. ici aucune technicité sauf celle de ne pas tomber et de ne pas emporter les concurrents devants et nous franchiront la barrière des 5km avec déjà quasi 50 minutes sur ma montre.
Passage sur le terril de Montigny en Gohelle, on profite de la vue et je rejoint un coureur que j’ai connu sur un groupe dédié à la course à pied. Nous allons ensuite faire la course ensemble. jusqu’au ravitaillement pas de réelles difficultés à part le soleil et la chaleur harassante. à notre surprise nous croiseront 3 ou 4 kilomètres avant le ravitaillement, un point d’eau et une personne de l’organisation qui nous y dirige, un particuliers nous fait profiter de son tuyau d’arrosage pour nous rafraîchir, nous encourager et remplir nos gourde qui sont toutes plus brûlantes les unes que les autres.
Arrivé au 12eme Kilomètres nous apercevons enfin le ravitaillement, ma femme, ma nièce et mes enfants sont là pour m’accueillir et m’ont apporter de quoi me restaurer et me rafraichir en plus du ravito officiel. 5-6 minutes d’arrêt avec eux qui pour recharger les batterie et le cœur, par contre beaucoup de pollen dans l’air.
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Je repart en direction du sous bois et le pollen à créé une couche blanche tel de la neige sur plusieurs centaines de mètres. Je sait que la deuxième partie seras la plus longue puisque qu’elle se compose de légère bosses, et de faux plat mais beaucoup de ligne droite. je temporise donc puisque ce n’est pas ce que je préfère.
Avec mon compagnon de route nous poursuivront tant bien que mal dans les 36 degrés au soleil et au 17eme km nous décidons d’alterner course et marche pour faire baisser le cardio qui monte dans les tours plus que prévue. nous en profitons pour nous hydrater un maximum et nous croisons un deuxième particulier ( validé par l’organisation) qui nous rafraîchit via son tuyaux d’arrosage.
l’alternance de chemins en béton et de sol souple nous permet tantôt de se mettre à l’ombre et tantôt de récupérer, nous allons croiser un troisième larron avec qui nous finiront la course, un routard qui effectue sont premier trail.
Longeant les routes, le bitume nous renvoi la chaleur, certes moins que les terrils mais tout de même suffisamment pour nous faire souffrir .
Nous dépasseront quand même concurrents sous les cris d’encouragement mutuel (c’est ça l’esprit trail !!!)
Enfin nous passons le panneau OIGNIES nous savons que nous ne sommes plus qu’a quelques dizaine de minutes de la fin et nous sommes à un peu plus de 20 km et 2h44 au compteur, nous croiserons encore un ange qui nous désaltéreras.
ET nous y voici le terrils de Oignies, à grimper d’abord en le longeant où nous sommes accueillit en musique par la fanfare, merci à eux d’être rester toute la journée sur leurs point fixe pour nous accueillir, puis vient la monter direct, 2 minutes de grimpette dans le charbon pour arriver sur un panorama extraordinaire du site d’arrivée et des alentours. pause de quelques minutes pour en profiter, et prendre quelques photos avec mes compagnons de route. puis la descente, je court , je veut franchir cette ligne et j’ai hâte, on à hâte, passage dans la verdure au pied du terrils puis on nous indique qu’il ne reste qu’une centaine de mètres.
Vue du Terrils de Oignies sur la zone d'arrivée
Vue du Terrils de Oignies sur la zone d’arrivée
Enfin la zone découverte, les barrières, je cherche du regard ma femme et mes enfants qui attendent sur le coté pour finir la course avec moi, j’attrape mes deux modèles reduits, je les encourage sur la vingtaine de mètres, et eux me dise « aller papa la ligne est là » j’en ai les yeux qui s’embrument, et enfin le tapis est franchit.
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On nous retire les puces électronique je prend ma petite famille dans mes bras, récupération du lot d’arrivée un cache cou en polaire gris de bonne facture siglé au nom du TPN, je récupère aussi les deux sésames pour me procurer la bière d’arrivée et le repas dans un des foodtruck présent, passage au ravitaillement parce que la faim et la soif sont plus que présentes.
Bière et muffin pour la recup'
Bière et muffin pour la recup’
Je retrouve mes compagnons de douleurs et nous nous congratulons et nous remercions de l’entraide en nous donnant rendez vous sur de prochaines courses ! Seul on vas plus vite, ensemble on vas plus loin.
Merci aux organisateurs ainsi qu’à l’ensemble des prestataires et bénévoles pour avoir mené à bien ce défi.
Merci aux soutiens familiaux et extérieur permettant de réaliser ces courses ! je vous fait des grands cœur avec les doigts !
Pour moi ce Trail restera une référence tant la difficulté, dans tout ses paramètres, fût présente