Avis Salomon S-Lab Sense Ultra 2017

Première expérience avec des chaussures Salomon, suite aux conseils du vendeur je repars en mai dernier (2017) avec les S-Lab Sense Ultra.

Effectivement elles sont développées avec François D'Haene, THE CHAMPION !

Je découvre donc la technologie Quicklace, ce système de laçage ultra rapide qui permet de ne plus avoir de lacets qui trainent et donc finit de s'accrocher dans les branches ou autres. Je vais découvrir par la suite la fin du lacet qui se défait sans cesse. Alleluia ;-)

Dès l'essayage, la technologie Endofit (effet seconde peau) est diablement efficace. On se croirait dans des chaussons !

Mais bon, je veux pas rester au coin du feu avec alors vite, aux premiers chemins qui se présentent je vais tater du caillou, de la terre et tout autre surface ou je peux courir.

Il faut se rendre à l'évidence, si de grands champions l'utilisent ce n'est pas que pour des raisons de sponsoring. Elles sont vraiment efficaces.

Que se soit sur la roche sèche ou mouillée, la terre, la boue, dans l'eau (sur l'eau jusque là q'une seule personne y est arrivée ! LOL ) le Contagrip et Wet Traction remplissent leur promesse. Couplés aux crampons l'accroche est sure et on a une grande stabilité.

Mais en cas de trail en terrain très humide ou boueux, il peut être préférable de privilégier un modèle Softground ou SG. Les crampons seront nettement plus appropriés.

L'amorti (EVA double densité) est juste parfait pour moi, résistant et sécurisant avec le ProFeel Film. Que se soit un caillou pointu, une racine ou tout autre chose votre pied est protégé.

Quelque soit votre foulée, attaque talonnière ou minimaliste (médio plan, avant du pied ou tout autre appellation vous faisant plaisir !) elle est adaptée. La technologie Os Tendon permet une transition talon pointe impeccable.

Cool ! Il n'est pas toujours simple de garder une technique de course parfaite après plusieurs dizaines de kilomètres ;-)

Mais le must de cette chaussure, clairement dessinée au départ pour l'élite en ultra, est sa grande polyvalence et sa résistance. Après environ 500 kilomètres dans les Monts de Vaucluse, la Sainte Victoire, Le Mont Ventoux et en Bourgogne (entre les vignes pas pour descendre les caves ;-) ) Elles sont toujours là. Seul les crampons se sont usés. Pour le reste (lacets, mesh, coutures...) tout est nickel.