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Note moyenne 8/10
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Après avoir bien usé quelques tapis gonflables Thermarest, j’ai renouvelé mon matelas de bivouac pour un modèle plus léger et compact, le modèle Ultralight Air de la marque Sea to Summit. De la basse altitude au bivouac à 3000 m, j’ai désormais bien tester le précieux accessoire.
Rangé dans sa boîte en carton, le format est bluffant et le matelas rangé tient dans la main. Même si je suis grand, j’ai opté pour le modèle Regular (183 cm de longueur), voulant privilégier le poids et l’encombrement. Le format est top pour le rangement dans le sac à dos, tellement petit qu’il peut se caler presque partout et combler un petit espace. Le tout pesant moins de 400 g, il est difficile de faire moins pour un matelas gonflable de cette taille.
Mise en place
La première fois, je suis resté un peu perplexe avec cette poche prévue pour gonfler les alvéoles. J’ai essayé avec un bon vent mais cela reste moins rapide qu’avec ses poumons. Du dépliage à la fin du gonflage, il me faut environ 3 minutes pour avoir un matelas bien gonflé. En gros, il faut compresser 5 à 6 sacs pour avoir le droit de se coucher confortablement. La double valve est très bien conçue et retient l’air avant de refermer avec le bouchon.
Précautions
Bien gonflé, li se forme quelques vagues sur les bords qui s’aplanissent dès que le pénitent s’allonge. Il est vraiment important d’avoir une bonne protection thermique et mécanique sous cet Ultralight Air. Le plastique est vraiment fin donc fragile avec un sol caillouteux et irrégulier. De plus, même en été, l’isolation du matelas étant faible, je prévois toujours un minimum d’isolant pour mon couchage. Avec du vent en altitude, il faut être très vigilant car sans lest, le matelas part comme un cerf-volant !
Confort et pliage
Avec un bon duvet sur ce matelas, le ressenti allongé est bon avec ces 5 cm d’épaisseur d’alvéoles. Je bouge pas mal la nuit et l’absence de bruit est plutôt agréable du moment que les couvertures de survie additionnelles sont évitées. Complété ou pas avec un des multiples oreillers possibles du fabriquant, le kit est pas mal pour passer une nuit à la belle. J’ai les pieds en dehors du matelas mais la largeur est suffisante pour ma carrure. Même avec des appuis forts et concentrés, les alvéoles empêchent bien de toucher la sainte terre. Après le petit déjeuner, le pliage n’est pas compliqué. On plie en trois dans le sens la longueur et puis on roule le nem jusqu’à finir par le côté de la valve. Le rouleau inséré dans la housse de transport, il ne reste plus qu’à comprimer la poche de gonflage et bien serrer les fermetures.
Durabilité
Je considère le produit vraiment fiable mais la vigilance doit être permanente car la légèreté a un revers de médaille. Il est très facile de faire un trou si la protection n’est pas suffisante. Ce coloris jaune canari est bien funky mais aussi bien salissant. Les poussières minérales pyrénéennes tâchent progressivement la revêtement dans la masse.
Minimaliste et léger, ce matelas gonflable s’installe rapidement et assure le confort nécessaire pour tous les bivouacs estivaux. Parfait pour les grosses missions où le poids compte, il faut être très vigilant pour le protéger du terrain avant de profiter du couchage. Pratique et efficace, c’est le compagnon idéal pour optimiser son sac à dos et découvrir de nouvelles cimes
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