7/10
4 avis |
Note moyenne 7,3/10
Tous les avis
Je n’avais jamais eu de montre multisport GPS et puis au vu de ma passion pour les sports de montagne, cette Adventurer de chez TomTom m’a été offerte lors de mon précédent anniversaire. Je suis loin d’avoir exploiter toutes les fonctionnalités et les profils sportifs de ce joujou mais après une année d’utilisation voici mon retour.
Trail et randonnée : fréquence cardiaque, altitude, dénivelé +, vitesse, % pente, vitessse moyenne, fil d’Ariane, chargement d’itinéraire, durée, dépense calorique
Ski et snowboard: fréquence cardiaque, dénivelé négatif, nombre de courses, distance parcourue, durée d'activité et vitesse
Course : fréquence cardiaque, vitesse, allure, distance parcourue, dénivelé positif, pente, durée d'activité, calories brûlées, parcours emprunté et parcours préchargés
Tapis de course : fréquence cardiaque, allure, distance parcourue, calories brûlées et durée d'activité
Cyclisme et vélo en intérieur : fréquence cardiaque, calories brûlées et durée d'activité (cadence, vitesse, allure et distance, grâce à un capteur de cadence externe)
Natation : longueurs, distance parcourue, vitesse, durée d'activité, calories brûlées et mouvements
Freestyle, gym, chronomètre
Basées sur GPS : Vitesse, allure, distance parcourue, position, parcours
Basées sur la fréquence cardiaque : Fréquence cardiaque en activité, fréquence cardiaque au repos, fréquence cardiaque en continu, calories brûlées, VO2 max, âge physiologique, points de forme
Basées sur le suivi d'activité : Nombre de pas, temps de sommeil, fréquence cardiaque, durée d'activité, distance parcourue
Prise en main
Lors de la découverte de la montre, j’ai été surpris par la simplicité du matériel composé d’un bracelet orange fluo qui a un système d’accroche simple et efficace avec des crans de serrage rapprochés qui convient à tous les types de poignets. On peut ainsi serrer le bracelet juste ce qu’il faut et le sécurisé grâce à une simple bague. La montre a aussi été pensée pour la fixer sur un guidon de vélo. Le module électronique noir comporte uniquement un gros bouton pour accéder à toutes les fonctions et un capteur cardiaque optique au dos. Il faut enlever le module afin de pouvoir brancher le câble de recharge USB.
Le fonctionnement de la montre passe par son gros bouton à l'avant du bracelet. Celui-ci permet de naviguer dans les menus et sous-menus dont on comprend très vite l'organisation. Clic bas : on accède aux réglages de base (Horloge, suivi : objectifs/cardio/sommeil, capteurs : cardio/vélo/boussole, etc.). Clic droit : on sélectionne son activité physique (course, tapis, trail, rando, vélo, vélo d'intérieur, natation, ski, snowboard, gym, freestyle, chrono). Clic gauche : on accède aux mesures enregistrées (distance, temps d'activité, nombre de pas, calories) sur la journée ou sur la semaine. On peut quantifier son activité hebdomadaire et quotidienne. On peut connaître son niveau d'activité sans forcément en passer par l'application.
En mode gym/chronomètre :
Je m’en sers fréquemment pour mes séances hebdomadaires en salle de sport pour faire du cardio et de la musculation. La fonction chronomètre permet de fractionner ses temps de récupération en appuyant simplement sur le côté droit du bouton. Avant j’utilisai mon téléphone : maintenant il reste au vestiaire et j’évite tout risque de rayures et chocs. Le bracelet de l’Adventurer permet aussi un serrage adapté au port de gants de musculation afin de ne pas être gêné dans les mouvements.
En terme de suivi d’activité, elle compte notamment le nombre de pas faits dans une journée par exemple au bureau. Une des premières choses que j’ai testé est le nombre de pas effectués. J’ai pris une série d’escaliers et j’ai comparé le nombre de pas comptés avec ceux calculés par TomTom. La montre est un peu généreuse par rapport à la réalité. Le gyroscope doit comptabiliser les mouvements de poignets et les convertir en pas. Et sans bouger, si on fait des rotations de poignets, ceux-ci sont convertis en pas donc donc la fiabilité du comptage des pas n’est pas totalement fiable.
En mode rando (à pied et à ski) :
Quand on lance le mode rando, la montre me fait patienter 1 à 2 minutes avant que « partez » s’affiche et qu’on puisse cliquer à droite pour lancer le mode. Ce temps d’attente est dû au GPS qui est un peu long à s’établir. Comme je ne suis pas adepte des compétitions, cette petite lenteur au démarrage ne m’ennuie pas beaucoup !
Dès lors, la montre affiche la fréquence cardiaque. En cliquant de bas en haut, différents sous-menus s'affichent. Chaque écran intègre trois valeurs que l'on peut choisir comme écran permanent : Heure + Temps d'activité + Distance ; Allure moyenne + Temps d'activité + Distance ; Zone de fréquence cardiaque + Temps + Distance ; Pente + Temps + Distance ; etc. On change simplement d'écran en cliquant vers le Haut ou vers le Bas. J’aime bien cette simplicité de navigation qui fait oublier que l’on porte un véritable ordinateur au poignet.
Les informations qui concernent le rythme cardiaque sont variées : pouls, zone de fréquence cardiaque (de "1" = Facile à "5" = Sprint), mais aussi courbe de fréquence cardiaque. Les zones de fréquence cardiaque peuvent être modifiées dans l'application MySports. Intéressant : les dénivelés positifs et négatifs sont accessibles à tout moment, mais l'affichage s'interrompt logiquement si l'on ne bouge pas. L'Adventurer synthétise à l'écran le tracé du parcours effectué. Si l'on souhaite revenir vers son point de départ, il n'y a qu'à faire demi-tour et se fier à la petite flèche à l'écran en la maintenant sur le tracé préliminaire. C'est assez pratique et pertinent.
Une alerte par vibration aurait cependant été la bienvenue lorsque l'on s'éloigne trop du tracé que l'on souhaite reproduire à l'envers.
Que cela à pied ou à ski, j’apprécie cette montre qui permet de suivre sa progression en temps réel sur le parcours entrepris en connaissant notamment la distance et le dénivelé effectués. C’est assez motivant de savoir ce qui a été fait et ce qui a reste à faire pour atteindre l’objectif !
L’utilisation de ce profil sportif démontre une autonomie de batterie un peu trop limitée. Quand on fait une grosse course de 7/8h, la batterie est quasiment à son plus bas niveau et c’est dommage ! Si l’on souhaite partir sur un raid de plusieurs jours, il faudra emmener une batterie chargeur avec soi sinon on serait vite sans montre et ce, dès le deuxième jour d’aventure !
En mode ski :
Je l’ai utilisé cet hiver lors de nombreuses journées en stations et j’ai apprécié notamment le cumul de dénivelé négatif ainsi que l’enregistrement de la vitesse maximum qui permet d’avoir un peu de références ;). Les remontées mécaniques sont détectées et enregistrées sur la carte de synthèse que l’on consulte dans l’historique des activités de l’application Tomtomsports. Le nom des remontées apparaît et on peut voir tout le cheminement effectué dans la journée (cf photo). Dans toutes les données, on trouve notamment le pourcentage de pente maximum. Et là je sais pas comment elle mesure mais je retrouve souvent des pentes max entre 100 et 400 % : elle doit cumulée ! Bref, la donnée est inutile en stat ! Elle fonctionne cela dit en temps réel et je l’ai vérifié sur des pentes avec un pourcentage avéré.
Les journées bien froides ne diminuent pas trop l’autonomie de la batterie qui reste comparable à celle observée lors des randonnées avec des températures printanières
Du côté de l’interface :
J’ai eu du mal à synchroniser la montre avec l’application sur le smartphone au début et puis après une mise à jour de la version, cela a fonctionné mais cela pris 5 bonnes minutes.
Un tableau de bord permanent donne accès aux données récentes, dont la réalisation des objectifs de pas, la fréquence cardiaque au repos, le sommeil et les dernières activités physiques. Tout y est, comme dans un journal de bord. Pour les sorties outdoor, on retrouve la carte de l'itinéraire et les données annexes. L’interface mobile est agréable à l'œil et assez ergonomique.
Il est possible de refaire le parcours de randonnée du bout de l'index sur l'écran du smartphone pour faire défiler un petit personnage et suivre le dénivelé à chaque étape, par exemple. Et on accède à tous les graphiques voulus : dénivelé, allure, vitesse, fréquence cardiaque, zones de fréquence cardiaque. Une pichenette sur chacun permet d'obtenir des informations encore plus détaillées. C'est bien fait et sérieux.
Pour chaque activité réalisée, on y trouve un résumé puis dans un onglet « stats », on y trouve différents graphiques d’altitude, de dénivelé positif, fréquence cardiaques et aussi la répartition des zones de fréquences cardiaques. Le 3ème onglet « fractions » décompose l’activité réalisée avec l’allure, le dénivelé et la fréquence cardiaque.
Dans l’onglet « Tendances » de l’appli. On y trouve les données résumant les calories brûlées, la VO2Max, l’âge physiologique, la durée d’activité par semaine, le nombre de pas, le nombre de km parcourus en randonnées depuis le début de l’année, le cumul de dénivelé négatif descendu. Tout ça est amusant mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus dans une montre de ce type.
Visibilité et rétroéclairage:
A l’ombre des arbres ou sur un sommet à plus de 3000 m avec une tempête de ciel bleu, l’affichage de la montre est excellent. Il n’y a aucun reflet et c’est vraiment appréciable de pouvoir lire les informations à tout moment.
Pour le rétro éclairage, il faut activer dans l’onglet « Options » des réglages. Il faut passer le pouce et l’index simultanément sur les côtés de la montre ou mettre la paume sur l’écran pour que la lumière apparaissent. C’est un peu fastidieux et cela ne fonctionne pas systématiquement
Recharge USB :
Quand la batterie a donné son dernier souffle, il faut compter bien 2 bonnes heures pour atteindre la charge complète ce qui assez long à mon goût à comparer du temps qu’il faut pour un smartphone. Il faut bien anticiper la veille d’une grosse journée de randonnée si on veut pouvoir utiliser le jouet pleinement le lendemain.
Nettoyage et étanchéité :
Le bracelet n’est pas lisse et possède des microalvéoles qui assurent une bonne adhérence sur la peau mais ont l’inconvénient de garder un peu la crasse (cf photo). Le polymère orange fluo utilisé est de nature mate et après un an d’utilisation, il y a un léger voile noir sur les bords du bracelet.
On arrive à bien nettoyer les microalvéoles avec une brosse à ongles mais il subsiste toujours des traces légères. La facilité de nettoyage est donc perfectible. L’étanchéité est très bonne du moment que l’on respecte les données constructeur : ce n’est pas une montre pour faire de la plongée ! (5 ATM pour rappel). Cela dit, je l’ai utilisée durant de nombreuses journées en canyon sous la combinaison néoprène et rien à signaler !
Solidité
L’activité de canyoning est un bon test car les chocs sont fréquents. Je ne déplore aucun dégâts à ce jour. L’écran reste assez protégé avec le contour qui le domine de 2 mm et je n’ai encore pas fait de rayures. Tomtom a conçu un film protecteur pour l’écran mais je ne l’ai pas encore acheté car il n’est fourni lors de l’achat et c’est un poil mesquin au vu du budget déboursé.
Fonction baladeur :
J’ai testé à la maison, la capacité de stockage reste assez bonne avec 3 Go mais comme je préfère toujours écouter Dame Nature, je n’ai jamais utilisé cette fonction lors de mes activités outdoor.
Le nom de la montre correspond assez bien à ses possibilités. Ses fonctionnalités dédiées à la randonnée/trail (calcul des dénivelés, retour guidé vers le point de départ...) en font une montre intéressante à différents niveaux. La visibilité en plein soleil de l’affichage est un atout sérieux.
Montre cardio, avec en plus une fonction baladeur, l’Adventurer est séduisante car elle est tout-terrain, robuste, simple d’utilisation et avec une interface bourrées de statistiques. Le gros bémol reste tout de même l’autonomie de la batterie pour partir sur plusieurs journées de courses. Enfin, il faudrait revoir la méthode de calcul de distance car il est un poil généreux mais c’est sûrement pour encourager les utilisateurs qui débutent le sport ! La note finale n’est pas trop mauvaise mais nombre de points sont à améliorer.
Aucun commentaire