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Note moyenne 9/10
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Modèle Sirrus 34 (version féminine du Stratos)
Couleur : bleu froid (« Muted space blue »)
Volume : 34 L
Année : 2024
Conditions de test : randonnée pédestre avec nuit en refuge, randonnée journée
Météo : tous les temps allant du beau soleil de fin d’été à la grosse pluie automnale
Terrain : chemins plus ou moins tracé, plus ou moins roulant (de la prairie à la piste 4x4 et chemins de vaches), dans pente variables allant de 0 à 39%.
En général :
Confort et réglages :
Ce sac Osprey a un côté qui m’a d’abord impressionné : sa taille et son volume ! Je fais moins d’1m60 et l’aspect confort est le premier point qui m’inquiète sur les gros sacs de rando. Ici, le premier constat est l’aspect presque entièrement personnalisable du réglage du sac. Outre les deux sangles qui sont devenues presque classiques : sangles de poitrine et celle inférieure au niveau lombaire, il y a une véritable possibilité de personnaliser ! En premier lieu, il est possible régler la hauteur entre le haut de anses et le bas via le système qu’Osprey nomme « suspension AirSpeed ». Il y a 4 positions différences sur lesquelles on peut venir se crocher avec des clipes au niveau thoracique. Ce réglage permet vraiment de venir poser le sac sur nos épaules et de le caler à « bonne hauteur » sur le bas du dos/hanches adaptant les coussins dorsaux et le port du poids. Grâce à cela, on peut avoir un réglage de hauteur allant de 38 à 48cm.
Ensuite les deux classiques sangles niveau poitrine et bas du dos pour que le sac soit fixé. Le réglage par clip thoracique vient vraiment renforcer ces deux sangles pour vraiment empêcher des mouvements du sac du soi.
Puis il y a le réglage d’angle entre la face dorsale qui se met contre le dos et le sac. Ce réglage se fait par deux sangles (une de chaque côté) et permet d’adapter la proximité entre le contenu du sac et soi selon le poids porté et la pente du terrain. Ces deux petites sangles viennent vraiment sublimer le confort de la charge portée !
La "plaque" au contact du dos est en toile ce qui est adapté aux journées d'été pour faire face à la transpiration. C'est confortable et bien penser. La toile a l'air résistante... à voir dans le temps comment cela vieilli.
Ces trois aspects se règlent, modulent progressivement, à force d’utilisation… par tâtonnement, mais une fois qui sont adaptés à notre morphologie, le sac devient d’un immense confort ! pas de douleur !
Poches et contenants :
Le sac comporte une poche principale comprenant une poche pour un ordinateur de 15’’ (vous pouvez même faire du télétravail x) ) ou de mettre à l’intérieur de celle-ci une poche d’eau parce qu’Osprey a pensé à mettre une sortie pour un tuyau et des petites passages dans lesquels passer le tuyaux d’eau et le conduire pour qu’il soit accessible à tout moment (poche d’eau non-fournie, selon la longueur du tuyau attention car le bec risque de trainer et de gêner -> voir photos). Sinon poche destinée à accueillir vos vêtements et nourriture. C’est un gros volume unique
Une petite poche supérieur idéale pour y mettre une paire de lunette car elle se trouve sur le haut du sac donc très peu de risque d’écrasement ou de choc. Elle est en toile donc, si rien n’est mis dedans, elle ne vient pas impacter le volume de la grande poche remplie.
Une poche moyenne sur le devant, plutôt plate avec une fermeture verticale, idéale pour un topo de randonnée ou carnet de bord.
Au-dessus de cette dernière, il y a une petite poche horizontale parfaite pour mettre une frontale et des gants.
Au-dessous de la poche de devant avec la fermeture verticale se trouve une poche avec une fermeture orientée à l’horizontale. Ce compartiment est étanche et prêt à accueillir une paire de chaussure (baskets basses, chaussures de trekking dans une pointure femme <40 sans problème !) mais pas de chaussure d’alpinisme/randonnée longue avec une tige haute et un chaussant renforcé à moins que vous ne fassiez du 35/36 ?… encore une fois, c’est pensé pour un ou deux jour de randonnée et faire fasse au temps changeant en montagne. Néanmoins, ce compartiment impute sur le volume de la grande poche… donc réfléchissez bien à ce que vous mettrez avant de partir pour éviter des mauvaises surprises…
Chaque poche se ferme par une à deux fermetures dont l’embout est large et ergonomique de sorte qu’elles puissent être ouvertes avec n’importe quelle paire de gant. Les fermetures éclaires sont robustes.
Puis sur le côté du sac, il y a deux poches où l’on peut glisser une gourde/bouteille d’un litre dans chacune. Elles ne se ferment pas celles-ci —> avantages et inconvénients d’avoir accès au matériel mais risque de glisser… peut-être qu’une petite sangle aurait été parfaite pour clipser le goulot des bouteilles et éviter leur chute ?
Globalement, toutes ces poches sont pensées pour une fonction relativement précise. De ce fait elles sont fonctionnelles et utilisées nécessairement dès lors que l’on part en randonnée car cette façon de penser par Osprey les rend indispensables. Définitivement, elles orientent ce sac pour la randonnée pédestre.
Sur le dessous du sac, il y a un contenant qui est fait exclusivement pour la protection de pluie du sac. La protection de pluie est attachée à se contenant et vient se placer sur le sac. Son maintien est assuré par un élastique. Pour l’avoir testé, elle est vraiment adaptée au sac faisant quelle ne bouge pas au cours de la randonnée et ce malgré le vent ou la pluie (testé et approuvé !). De plus, elle est bien étanche garantissant d’avoir ses affaires au sec. Je ne sais pas quelle est la durée de vie de l’imperméabilité… dans le doute, peut-être imperméabiliser chaque printemps.
La protection de pluie est verte fluo ce qui apporte un aspect de sécurité non-négligeable —> cette couleur permet d’être vue de loin donc localisé facilement en cas de chute. Néanmoins, je ne crois que la couleur soit optimale si l’on doivent se trouver dans le brouillard… peut-être un aspect à revoir pour accroître encore plus la sécurité des pratiquants.
Dispositions de sangle pour le port de matériel :
Entre la poche pour les chaussures et celle contenant la protection de pluie se trouve deux sangles réglables et destinée à accueillir un duvet roulé. Un duvet ou un tapis de sol de l’épaisseur d’un tapis de gym en vu d’un bivouac. Il y a deux zones de serrage afin d’en garantir le maintien. De plus, l’emplacement de ces deux sangles permet en cas de besoin de venir recouvrir le duvet avec la protection de pluie du sac (sur la photo où j’utilise la protection de pluie, mon sac est plein au niveau des poches mais je n’ai pas mis de duvet et on peut constater qu’il reste du volume pour entourer un contenant supplémentaire sans aucun problème).
Sur les photos, vous pourrez constater qu’il y a deux sangles prévues pour le ports des bâtons : un anneau plus petit sur la bretelle et un autre sur le flan contre la poche où l’on met les gourdes. Ces deux sangles sont renforcées en plastiques afin de prévenir leur rupture et d’optimiser le support des bâtons. Sincèrement, je ne suis pas convaincue par ce système… oui il est pratique car l’équipement se trouve à porté de main mais l’équipement est devant nous et sur le côté. A titre personnel, quand je range mes bâtons c’est que je suis sur une zone où j’ai besoin d’utiliser mes mains pour m’accrocher et poursuivre mon ascension, or là on se trouve gêné par l’équipement qui vient rajouter une masse devant nous et nous éloigne de facto de la paroi… alors oui je suis petite et peut-être que c’est la raison de la gêne ? il faudrait en discuter avec des personnes de >1,70m pour voir leurs retours. Me concernant, je préfère un carquois que l’on met dans le dos.
Sangles de soutien :
Il y a quatre sangles réglables qui ont pour vocation d’assurer que le contenu du sac reste en place et ainsi éviter les va et vient de marchandise qui exerceraient des tensions dans le dos et in fine des douleurs persistante ainsi que de la fatigue supplémentaire.
Utilisations :
Ce sac avec ce volume est idéal pour deux jours + une nuit au maximum (voir trois jours + deux nuits l’été) à moins que l’on ait accès à un moyen de laver les vêtements. En effet, une trousse de toilette + secours prend une place non-négligeable et la nourriture à prévoir avec le réchaud si pas de nuitée en refuge… A cela ajouter l’imperméable, pull, pantalon… De ce fait, on perd vite de la place. Quoi qu’il y soit, mise-à-part une paire d’espadrille, oubliez la paire de chaussures de rechange quand bien même il y a une poche prévue à cet effet… Je dirais que c’est un sac qui ne d’adresse pas aux aventurières autonomes mais plutôt aux randonneuses qui prévoient leurs nuits au chaud au refuge autour d’un bon repas, rencontres et chants.
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