Avis Esee Model 5 Desert Tan 2017

1 avis Esee Model 5 Desert Tan.

Donnez-nous votre avis !
Postez un avis de qualité et augmentez vos chances de recevoir gratuitement du matériel dans le cadre de notre programme de Tests privés.
Jean Guillaume

Une efficacité redoutable pour l'ESEE 5 !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 26 ans | 1,80m | 80kg | Avancé | Golbey
Acheté : 139€ en ligne
Conditions du test : Foret, moyenne montagne

Points forts

Efficacité
Résistance
Épaisseur lame

Points faibles

Poids un peu élevé
Prix

Pour ce nouveau test, je vais vous présenter l'une de mes lames, la plus typée bushcraft d'entre elles : le ESEE-5.

Le ESEE-5 est caractérisé par une longueur totale de 28cm avec une magnifique lame de forme drop point mesurant 13 cm de longueur et 6,35 mm d’épaisseur pour 435g.

Elle est confectionnée d’acier carbone 1095 de dureté Rockwell 55-57 et une finition noir antirouille sublime.

Il est disponible en version lame lisse ou lame dentée. De plus il est évidemment full tang et possède un manche ergonomique avec plaquettes Canvas Micarta et un brise glace faisant office de pommeau (dont l'utilité est un peu remis en cause dans la pratique de la randonnée...).

Un étui Kydex avec clip ceinture est normalement prévu pour accueillir ce couteau, mais j'ai préféré en faire réaliser un en cuir par un artisan vosgien, Le Cuir du Darou, que vous pouvez voir en photo.

  • L’acier haut carbone 1095 est un excellent choix et un choix commun pour un couteau bushcraft destiné à être utilisé intensément parce que c’est un bon compromis entre un acier dur et résistant. Cependant, ce n’est pas un acier inoxydable donc il est sujet à la corrosion. C’est la raison pour laquelle, ce couteau ESEE-5 est recouvert d’un revêtement poudré noir (disponible en couleur olive) qui permet d’éviter la rouille sur la lame. Avec l'usure et les aiguisement successifs, il est important d'entretenir la lame en la séchant quand elle est mouillée et en la graissant régulièrement. De plus, la dureté Rockwell 55-57 est, en général, un excellent degré de dureté pour un acier de couteaux de survie car c’est suffisamment dur pour garder le tranchant de la lame mais pas trop pour éviter que la lame se brise. Et avec une lame aussi large (6,35 mm), on pourra bâtonner avec force sans aucun problème et venir à bout de grosses sections de bois.
  • Son manche, ultra résistant, est presque parfait. Le choix de Canvas Micarta (Rucarta) est à la fois un choix évident et excellent, étant donné que le Micarta apporte une surface de prise en main efficace, est imperméable à la chaleur, au froid, à l’abrasion, aux chocs et aux produits chimiques. Les plaquettes Micarta sont fixées à la construction à trois endroits pour un maximum de robustesse et la soie s’étend jusqu’au bout du manche pour former un brise glace très efficace ; ces plaquettes dureront facilement aussi longtemps que la lame, si ce n’est même plus. Petit bémol concernant l'entretien du manche, des taches subsistent malgré tous mes efforts de nettoyage... !
  • Un trou est présent sur l'une des plaquettes pour pouvoir accueillir un bout de bois et faire du feu par friction (technique drille). N'ayant pas testé cette fonction, je ne commenterai pas davantage.
  • La forme drop point permet d’effectuer des tâches différentes, la pointe ne vient pas vous gêner si vous voulez travaillez un morceau de viande, vous permettant de voir ce que vous faites et d’avoir un contrôle parfait sur le couteau, ce qui peut être important lorsque vous avez besoin de préserver intacte la peau d’une bête par exemple. Et pour encore plus de précision, une encoche a été prévu à la base de la lame pour positionner l'index au plus près du tranchant sans risque de coupure... un bonheur de tailler des pointes par exemple ! Également, les crans présents sur l’épine de la lame près du manche sont très pratiques et fournissent une surface non glissante pour votre pouce lorsque vous appliquez de la pression pour des coupes difficiles nécessitant de la précision. Même en appuyant fort dessus, je ne me suis jamais fait mal au pouce.

Video de présentation très intéressante : TEST ESEE 5

En conclusion, avec son prix de 139 €, je donne une véritable bénédiction à ce couteau qui répond parfaitement aux exigences d'un couteau de ce type. C'est certain que je le déconseille à quelqu'un qui veut faire dans la dentelle... avec le ESEE 5, on refend des troncs d’arbres :D

Pour qui ?

Survivalistes, randonneurs, amoureux des feux de bois en refuge :)
9/10

Commentaires

3 Commentaires

Le Marcheur et son Chien Pour les survivalistes, certes mais pas pour les randonneurs. C'est une barre à mine avec un tranchant, prévu pour les pilotes d'hélicoptère victime de crash en jungle, son épaisseur de lame permet les effractions et son talon brise vitre permet de briser le cockpit d'un hélico. Il est trop lourd pour un couteau de trek. L'Esee 3 est plus adapté à la pratique d'un loisir civil.
Jean Guillaume Je ne suis pas d’accord. Dans le cadre de trek, l’ESEE 5 remplace un tomahawk par exemple. Le travail de la coupe du bois sera tout aussi efficace grâce à son poid, et surtout pour la refente grâce à l’épaisseur de la lame.
Le Marcheur et son Chien Je propose que tu fasses un trek de pluisuers jours pour commencer^^ puis que tu apprennes à te servir d'une hachette vu que la fois où tu as essayé la mienne, tu as eu un peu de peine. Un couteau ne sera jamais en mesure de remplacer une hachette. L'Esee 5 est un couteau pour militaires et adeptes de la survie, pas pour les randonneurs sportifs. 435 gr et 6,5 mm d'épaisseur c'est du superflu pour rassurer les fan de "plus c'est gros, mieux c'est". Les trekeurs utilisent un Opinel et un réchaud gaz ou à alcool la plupart du temps.
Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire