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Note moyenne 7,8/10
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Tout d'abord, mettons nous d'accord sur son domaine d'utilisation : Il est conçue pour assister l'assurage en couenne et éventuellement faire quelques travaux sur corde (déplacement sur corde fixe principalement). Il ne faut donc pas avoir comme attente, un outil super polyvalent et ultra léger.
La prise en main : Les premières fois qu'on est amené à utiliser un grigri, l'expérience est souvent déplaisante ; la came ce bloque constamment pour donner du mou, le grimpeur râle, les positions pour à la fois tenir le brin d'assurage et la came enfoncé sont inconfortable et pas toujours efficace. Je crois que je ne connais aucun grimpeur pour qui la prise en main à été facile et rapide, pour autant, tous sont maintenant de fervents utilisateurs du grigri. Je dois avouer que je trouve les recommandations de pertzl loin d'être confortable (voir photo 2). Personnellement, avec mes grandes mains j'utilise une autre technique (voir photo 3,4,5 et 6).
Mon avis : Après avoir trouvé les modalités d'utilisations qui nous conviennes (et qui reste safe !), le confort apporté par son utilisation est phénoménale.
Pour de longues sessions de couenne et surtout si l'on travail des voies dures, je trouve l'utilisation d'un réverso ou équivalent très pénible. En effet, la tenue du brin d'assurage doit rester ferme et la réaction suite à une chute, très rapide et efficace. Cela demande une attention permanente très fatigante, laissant également très peu de liberté de mouvement pour mettre une veste, boire un coup ... Lorsque le grimpeur ce repose dans la corde il faut également rester crisper sur le brin d'assurage. Cela peut ce régler avec un nœud de mule mais ca confection n'est pas pertinente lorsque le grimpeur ne se repose que quelques secondes avant de repartir.
Le gri-gri permet de ce libérer d'une grande charge mentale permettant plus aisément de ce reposer et profiter de son environnement.
Les conditions d'utilisations : Pour une expérience d'utilisation satisfaisante, il faut tout de même respecter certaines conditions. Evidement les conditions de sécurités : la gestion du mou, toujours tenir le brin d'assurage (pas besoin d'une tenue ferme) et ne pas garder constamment son pouce sur la came. Mais aussi des conditions pratiques. Par exemple, la moindre vrille, nœud ou mauvaise empilement de la corde peut rendre très difficile le fait de donner du mou (même avec la came enfoncée). Il est donc important d'anticiper le bon défilement de la corde depuis le tas après chaque brassée de mou pour la brassée suivante. Les cordes épaisses et usées rendent également l'assurage moins fluide.
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