Avis Asolo Nucléon GV 2017

2 avis Asolo Nucléon GV.

Donnez-nous votre avis !
Note moyenne : 8,5/10
Lapin38

Trottiner-grimpouiller-randonner : la chaussure à tout faire

Avis sélectionné
Profil du testeur : 27 ans | 1,75m | 75kg | Expert | Grenoble
Conditions du test : Toutes météos et tous terrains, allant du très sec au très gras, du limon au pierrier, du rocher sec à l'herbe mouillée.
Cet avis matos est issu du programme de Tests Privés d'Outzer permettant à nos lecteurs de recevoir gratuitement (et de garder) du matériel de la part de meilleures marques afin de réaliser un test terrain détaillé. Cliquez ici pour participer vous aussi
Asolo - Nucleon GV

Points forts

Solidité
Accroche de la semelle
Excellent compromis rigidité/confort de marche
Souplesse du tour de cheville (en dévers par ex.)
Laçage précis & lacets inusables

Points faibles

Pointe marquée & symétrique (=> pas pour les pieds égyptiens)
Couture horizontale sur le haut de la tige
Maintien perfectible à cause du volume important (semelle à rajouter)
Lacets se défaisant

Heureux testeur Outzer pour ces Nucleon GV, elles arrivent fin août à la maison, pile poil pour un mois de septembre bien chargé. 20000m de D+ plus tard, ça y est, mon avis est fait :)

En longueur la chaussure est parfaitement à ma taille, ce qui est miraculeux sans essayer !

Le chaussant est large, les < 99mm aux métatarses peuvent passer leur chemin je pense (pour info je fais entre 103 et 106mm). Et en hauteur/volume pareil, il faut absolument rajouter une semelle si on ne veut pas nager dedans. J'ai rajouté celles (fines mais suffisantes) de mes Xodus 5.0, une paire qui a, disons...vécu :D

La pointe est à la fois très marquée et symétrique (pied grec), là ou il me faudrait une pointe quasi plate et très asymétrique pour mon pied égyptien. Elle est en plus très souple. Il en résulte un manque de précision pour mettre la pointe sur des gratons, rédhibitoire pour faire du rocher technique - c'est LE détail qui la sépare d'une paire d'approche. Mais on s'en sort très bien avec les carres, pour peu que la chaussure ne pivote pas autour du pied (c'est-à-dire que le chaussant ne soit pas trop large ou trop haut, cf. le rajout d'une semelle).

La chaussure n'a d'une chaussure d'approche que l'aspect, elle est en vérité très souple. Elle est donc à la fois confortable sur les longues journées, accrocheuse car épousant le terrain et se déformant en dévers (donc au passage, épargne la cheville en se déformant autour d'elle au lieu de la cisailler...), tolérante quand on se met à courir (avec un amorti pas ridicule, même si cela dépend surtout de la semelle que vous allez rajouter)... Un vrai plaisir !

La membrane Gore-Tex, accessoire que je ne recherche pas en priorité, fait bien le taf et on reste au sec assez longtemps, même si l'espèce de cuir finit par s'imbiber. Evidemment qui dit chaussure basse dit risque de surverse, rendant parfois la membrane inutile...

La semelle (Vibram ❤) a l'air solide malgré sa souplesse, même s'il est encore tôt pour le dire. En tout cas c'est la 1ère paire "roulante" que j'ai qui ne perd pas un crampon ou ne s'use pas violemment dès 20000m. Au-delà de l'accroche excellente, elle débourre très facilement, aussi bien dans la boue que dans la bouse (en course on ne regarde pas forcément où l'on met les pieds !).

Le pare-pierres est bienvenu, utile sans être excessif : aucune réduction de confort. En revanche sur un gros coup de pied (involontaire) j'ai quand même réussi à le déformer, on est pas non plus sur de la pompe d'approche. Mais c'est cohérent avec le programme et pour moi le compromis est parfait.

Le laçage peut être très efficace si on prend le temps qu'il faut. Les lacets ronds et rigides sont indestructibles, mais forcément, ont tendance à se défaire si on ne soigne pas ses nœuds, contrairement à des lacets plats souples. Perso, j'aime bien le choix de la solidité.

Sur les légers défauts, il y a l'éternelle couture sur la tige, frottant sur le tendon : Warum ? Heureusement elle est moins marquée que sur d'autres paires, mais je pense quand même les amener au cordonnier pour la faire virer. Il y a également des petites zones dures dans la boite à orteils, venant cramer la peau du tertius (aussi bien à gauche qu'à droite).
Et comme dit plus haut, la largeur et le volume un peu excessif.

En conclusion, une paire pas loin du sans-faute, à sortir partout du printemps à l'automne. Il faut juste avoir un pied large et grec pour en profiter à fond. Une fois aux pieds, on les oublie !

Chaussures qui m'ont d'ailleurs porté chance puisque j'ai réussi l'examen probatoire du DE AMM avec elles :)
Merci Outzer et Asolo ! 😍❤

Pour qui ?

Celui ou celle à la recherche d'une paire unique qui pourra convenir de la balade du dimanche à la course d'arête du samedi, en passant par de l'itinérance avec sac moyen (~15kg).
9/10
Confort
Accroche
Solidité
Maintien
Stabilité
Imperméabilité

Commentaires

6 Commentaires

neverstopowderiding Recit digne d'un test de magazine spécialisé! Heu... non en fait c'est encore plus exhaustif que ce que j'ai l'habitude de lire dans les mag test.
Aller, pour être critique, il manque tout de même une photo avec une vue classique de ¾ pour mieux s'imaginer la chaussure!
Lapin38 neverstopowderiding, j'avoue que j'avais la flemme de la faire car elle est dispo partout sur le web ;) mais tu as raison !
Oliver Gough Oui, ma seule remarque, une ou deux photos de plus (des zooms sur les parties qui auraient pris cher et aussi une ou deux photos de toi en rando histoire qu'on puisse voir où tu as fait tes 20000m de déniv ;-) )
Lapin38 Je prends note ! La préparation/le passage du proba n'est pas la période la plus propice à sortir l'appareil photo en toute décontraction ;) mais effectivement c'est important pour un test.
Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire