Avis Quechua Forclaz 100 High 2015

Je vous propose aujourd’hui mon avis sur les chaussures Quechua Forclaz 100 High

Comme de nombreux clients, je pensais encore il y a peu que les "marques Décathlon" proposaient des équipements à un rapport qualité/prix inégalable. Et bien, à mon grand regret, j’ai fait l’amère expérience du manque de qualité d’une paire de chaussures de leur gamme randonnée, j’ai nommé dans le rôle principal : les Forclaz 100 High

Tout commençait pourtant si bien entre nous, un beau matin de printemps, j’emmenais ma paire de Forclaz découvrir les sentiers bourguignons puis elles foulèrent notamment la poussière varoise et arpentèrent la neige des Pyrénées au Jura en passant par les Alpes. Leur arrivée m’avait comblé de bonheur avec 495 gr à chaque pied, je me voyais déjà partir pour de folles aventures. Quechua me mettant tout de même en garde puisqu’il ne s’agissait pas de chaussures de randonnée typé alpi mais plutôt adaptées à la plaine et la moyenne montagne.

J’ai donc goûté au confort de la semelle et à son amorti, au bon maintien de la cheville grâce à un serrage précis de la chaussure. Les pierriers ne leur faisaient pas peur et nous pouvions marcher des heures parfois même des jours.

Et pourtant c’est après deux années de vie commune et à l’autre bout du monde qu’elles choisirent de mettre fin à cette belle collaboration. Pourtant traitées jusqu’à maintenant avec tant d’égard, quelques dizaines de kilomètres par mois, une utilisation estimée à 500km. Elles avaient déjà commencé à éprouver une certaine fatigue, la semelle s’usant rapidement autour de la pointe du pied. C’est donc en pleine randonnée que l’un des crochets du système de laçage s’est arraché. Celui-ci en a profité pour fendre l’œillet dans lequel il se trouvait, empêchant a fortiori toute réparation. S’agissant d’un crochet situé au sommet de la chaussure, le laçage et le maintien de la cheville ont perdu leur efficacité. Il a pourtant fallu trouver une solution provisoire pour finir le programme titanesque de randonnées et autres treks à l’autre bout du monde. Le confort de la chaussure et un laçage artisanal m’ont permis de continuer à marcher tant bien que mal et à réaliser notamment le trek du Mont Rinjani (vous trouverez un petit retour de ce trek, le plus difficile d’Indonésie et des photos ici).

Suite à cette rupture (de crochet), je leur ai fait subir les pires misères pour les pousser dans leur retranchement. La neige néo-zélandaise, les cendres volcaniques indonésiennes, les averses de la saison des pluies… tout cela n’aura pas eu raison de leurs capacités à crapahuter : le système Novadry permet de garder les pieds au sec (imperméabilité et respirabilité) à condition d’entretenir vos chaussures correctement et de les imperméabiliser régulièrement. Seul un crochet sera venu gripper les rouages de cette belle aventure.

Pour conclure sur cette paire de Forclaz, hormis cette casse envoyant les chaussures au placard, je dois avouer qu’elles sont de bonne facture : confort et maintien sont au rendez-vous. Je regrette simplement le manque de qualité : usure de la semelle qui s’effrite petit à petit dès les premières centaines de kilomètres. C’est donc une petite moyenne pour mes ex-chaussures de randonnée.

Je vous spoile d’ores et déjà la suite… puisque j’ai acquis une paire de chaussures Tecnica. Laissez-moi quelques mois avant de vous proposer mon avis.