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Note moyenne 7,1/10
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Amis.ies du détournement des objets de leur usage supposé bonjour et merci à Lifestraw et à Outzer pour leur confiance.
Je randonne à vélo, le plus souvent sur un week-end. Je voyage léger, vraiment léger. Je pars quasiment toujours de chez moi, je comprends mal le concept d'aller à Pétaouchnock Gare en bagnole pour me rendre à Perpète les Bains en vélo avant de revenir au départ en train puis à la maison en bagnole. J'aime bien me sentir en sécurité quand je balade, alors j'ai toujours au moins un lyo dans la sacoche de cadre si je trouve rien à becter (ce qui est rare, j'habite dans une fieffée région touristique) et un filtraflotte si je trouve rien à siroter (tout aussi rare pour la même raison). En gros je transporte 500g de trucs dont je me sers presque jamais, c'est la rançon du réconfort - note bien que quand je vois les gaziers.ères recommander des vélos à cadre acier qui pèsent un foie de tyrannosaure sous prétexte que c'est plus facile à souder si ça casse*, je me dis que je paie pas cher mon impression de sécurité. D'habitude j'emporte donc un Sawyer Microfilter avec sa poche passolidepasencorecassée-maissanessauraitarder et 200g d'un mélange fait maison à base de taboulé thai bio, de protéines de soja texturées hachées et de bouillon Rapunzel. Sauf que ces prochaines semaines, ça sera Lifestraw Go2 et la semoule Forclaz que D4 m'a fait la gentillesse de m'envoyer gratos pour que je la teste. Good D4, merci aussi.
Caractéristiques techniques.
Plutôt que de vous gonfler avec des infos que vous pouvez trouver vous même, je vais comparer l'engin vite fait avec ce que j'ai à la maison : une Royal Berkey et un Sawyer Micro Squeeze. On pourrait également citer le Katadyn BeFree, mais je ne cause pas de ce que je n'ai pas personnellement testé.
Évidemment on ne peut pas emmener un filtre fixe Berkey en rando** même en vélo (quoique dans un van avec un modèle travel, on pourrait discuter). Basé sur une technologie à charbon microporeux, la durée de vie du filtre est de 11 000 l d'au soit environ la consommation d'une famille de 4 personnes en 5 ans. Ca filtre tout : les métaux lourds, les médicaments, les désinfectants, les bactéries, les virus, les parasites et même (testé à la maison) les colorants alimentaires. La taille des pores est de l'ordre du nanomètre. Le débit de filtration est gigantesque : cuve pleine ça débite 15 litres par minute, ce qui permet de remplir la bouilloire pour le thé au fil de l'écoulement en moins d'une minute - évidemment le fabricant ne te dit pas que le débit chute rapidement avec le vidage de la cuve supérieure, mais quand même ça envoie. On va dire que la Berkey c'est la Bentley du filtre à eau. Je sais c'était facile.
Le Micro Squeeze est minuscule et très léger à moins de 100g en incluant le kit de nettoyage. On s'en serait douté avec un nom pareil et c'est mon filtre actuel. Basé sur une technologie à membrane du même type que celle utilisée pour les circuits de dialyse, la durée de vie est supérieure à 350 000 litres soit une vie de randonneur.euse. Il filtre les bactéries, les parasites et certaines grosses particules comme les gros bouts de microplastiques. La taille des pores est de l'ordre du dixième de micromètre, très insuffisant pour les pesticides, désinfectants, les médicaments et les virus contre lesquels il est inefficace ce qui est ennuyeux. En gros : vous ne pouvez pas être sûr.e que cette eau collectée proche d'un champ cultivé et/ou d'animaux élevés pour leur corps sera propre à la consommation sans traitement complémentaire. Le débit de filtration est de l'ordre du litre par minute quand le filtre est parfaitement propre et filtre de l'eau du robinet. Dans la vraie vie ça donne l'impression que c'est interminable de filtrer la poche entière et il est hors de question de boire direct au filtre en faisant un effort physique moyennement intense - enfin moi si je veux le faire avec mes moyens physiques limités c'est sur du plat à moins de 20 à l'heure, d'autant que presser la poche comme un taureau de rodéo sous amphétamines en roulant j'y arrive pas.
La GO2 comme son nom l'indique utilise un système de filtration à deux étages. Un étage à membrane comme le MIcro Filter, pores de l'ordre du dixième de micromètre chargé des bactéries, des virus et des gros bouts de microplastiques. Et un étage à charbon chargé des métaux lourds, des pesticides, des désinfectants et ... Attends voir, ça enlève la totalité de molécules aussi petites et pas les virus ? Hélas non, pas la totalité : ça réduit la teneur grâce à l'étage charbonné donc c'est totalement inefficace contre les virus. Là non plus sans autre traitement tu ne peux pas être sûr.e que ton eau sera débarrassée des déchets de l'activité humaine = pour ce faire faudra utiliser une pastille de Micropur, dont le goût immonde j'imagine sera estompé par le filtre à charbon. La durée de vie du filtre à membrane est de 4000 litres et celle du filtre à charbon de 100 litres, pas précisé si c'est avec de l'aquarobinetta ou avec de la vraie ôderando. Bon, au rythme d'1.5l/j ça te laisse un bon sept ans à être tranquille. Le débit est là aussi de l'ordre du litre à la minute, j'imagine que c'est là aussi filtre nickel propre en filtrant de l'eau d'un réseau d'eau potable. Pas sûr non plus que ce débit reste constant pendant toute la durée de vie du filtre. Si tu veux rigoler, regarde la photo de promo en bas de cette page avec le gars qui trempe la moitié de son pouce bien crado dans le goulot de la gourde avant de filtrer l'eau, manière de montrer qu'il a confiance dans l'objet.
Réception et déballage.
L'emballage de départ est réussi, majoritairement construit en carton fin et glacé qui s'il est peut être recyclable ne sera certainement pas recyclé vers chez moi. La gourde est dans un plastique transparent numéro 7 ce qui dans la nomenclature correspond à "autres" dont le polycarbonate ce qui n'est pas pour me rassurer. Bref c'est supposé être sans BPA. Quant au recyclage des plastiques, je vous conseille d'écouter cette chouette émission sur Arte Radio, ça fait moins glamour après. Le tout donne une impression de qualité, mais le plastique rigide je suis pas sûr de son comportement à l’atterrissage après vol plané. On verra à l'usage.
Première étape de la réception de tout matériel, pesée sur la balance de cuisine et ajout à la liste sur LIghterpack. Le système est un brin lourd à 245 g. Mais bon ça comprend la gourde. Ouais, enfin c'est 80g plus lourd que le combo Micro Filter / poche de filtration / bidon Elite Maxi Corsa. 80g, t'es juste dingue.
Je galère à enlever la protection de la tétine avant de m'apercevoir que l'embout silicone lui même s'enlève. Je galère aussi pour enlever l'attache en plastique souple qui tient le mousqueton dont je ne me servirai pas. A la fin je suis content, j'ai gagné 23g.
Mise en service et boivage de l'eau de la citerne d'arrosage.
Mon épouse fait une crise cardiaque quand je me dirige vers la cuve qui récupère l'eau de pluie. "Tu ne vas quand même pas boire ça ?" Euh, si, je donne de ma personne pour tester. Finalement ce test préliminaire est un brin anodin : je remplis la gourde, j'amorce le filtre, je bois, ça marche. L'amorçage est laborieux, je me vois pas faire ça en roulant. Le débit est correct, sans plus. Y'a une prise d'air en haut, ça fait un bruit d'évier mais pas plus que sur un bidon de vélo en acier.
D'emblée un élément intéressant : la gourde transparente pour boire de l'eau à la couleur douteuse et la texture étrange ne m'inspire pas tellement.
Test corollaire : je mets une bonne cuillère à soupe du gingembre / citron bio du Liddeule que j'aime tant dans les 600ml d'eau que contient la gourde. J'en bois une rasade sans la filtrer, ça picote bien fort comme j'aime. J'installe le filtre, j'attends une bonne heure pour restaurer la sensibilité de mes papilles et je goûte. Ça picote pas, l'acidité du citron est très légèrement présente donc le filtre à deux étages joue son rôle. Toutes les chances que l'effet soit bon sur une eau additionnée de dichloroisocyanurate de sodium dont je parlais au dessus. Au fait j'y pense : si tu veux pastiller ton eau tu vas être drôlement embêtée par la contenance de la gourde. C'est une par litre d'eau et dans mon souvenir c'est pas sécable la bestiole.
Installation sur le vélo.
Zut, ça tient pas dans un porte-bidon classique. M'en fous, sur mon gravel de rando j'ai des porte-bidons à ouverture latérale Cube Sidecage et ça rentre nickel. Mais encore zut la gourde est trop grosse et ne rentre pas quand la sacoche de cadre est en place. Ça rentre aussi dans le Zefal Spring et le modèle Topeak prévu pour les bouteilles et ajustable. Après essai sur le tube supérieur avec un adaptateur de chez D4 (sont partout décidément), l'idée de base est bonne mais la taille de la gourde gêne au pédalage ; pas beaucoup mais assez = échec.
Donc : ça ira dans le porte-bidon en tissu du cintre comme sur la photo ou dans les élastiques de la sacoche de selle selon l'envie du moment et la place pour le reste. En parlant de place, elle est encombrante l'engin, et elle ne se plie pas.
Tiens, la gourde tient debout toute seule quand on la pose, le genre de truc qui ne me sert à rien.
Utilisation IRL.
Premier essai, c'est parti. Je commence à boire au bout de deux trois heures de route et en début d'après midi entre Saintes et Talmont sur Gironde je croise un lac dont l'eau a l'air vaguement propre et c'est joli donc je partage la photo, de rien. Je remplis la gourde au goulot ce qui est très facile vu sa dimension généreuse. Le transparent de la susmentionnée gourde laisse à voir que l'eau est loin d'être propre. Un brin dégueu quand même. Je goûte, aucune saveur désagréable, excellent. Comme prévu pour boire en roulant je dois être sur du plat ou en descente et être patient. Ce débit faible est en quelque sorte un avantage en longue distance à vélo : boire par petites quantités permet d'éviter les nausées et de se rappeler de boire souvent. Je ravitaille à deux reprises dans la journée dans deux toilettes publiques où même si le robinet du poste de lavage des mains doit être connecté au réseau d'eau potable l'état des vespasiennes m'inspire une confiance modérée. Arrivé le repas du soir, je suis content d'avoir gardé de l'eau potable de la maison (filtrée au Berkey donc) pour manger la semoule lyo qui se révèlera trop salée. Parce qu'avec la gourde LifeStraw, pas moyen d'utiliser l'eau pour autre chose que boire, au hasard faire un café ou réhydrater un truc emmené***. C'était pourtant évident mais va savoir pourquoi je n'y avais pas pensé. Demain, ça risque d'être chaud patate pour le café si je me réveille tard vu que là où je me suis posé ce soir, pas d'eau à l'horizon, ni potable, ni filtrable.
Ça tombe bien, je me réveille à 3h06. Je repars.
Je traverse les marais vers Luzac. Évidemment là, eau à foison. Je remplis la gourde, il fait nuit noire je ne vois pas ce que je prends. Je bois sans appréhension cette fois. Léger goût de vase ou alors c'est moi qui gestalte. Le parc près du port de Marennes tend les bras à mon corps fatigué alors je me pose alors que le jour n'est pas encore levé. Quand je me réveille, la couleur façon brouet de sorcière avec des morceaux de vie du marécage dedans que je découvre en sortant la gourde me fout un brin la trouille. Des toilettes sont providentiellement à ma disposition alors je balance le tout, je nettoie et je reremplis. Le lavabo est dans le même état que les précédents. Je dois choisir entre prendre le risque de la débâcle diarrhéique et boire le déca du matin avec de l'eau non filtrée. Je suis pas trop loin de la maison : je choisis le café. Quand j'arrive au Pont Transbordeur je ne suis toujours pas malade et je ne le serai pas les jours suivants. Soit la gourde filtrante est efficace, soit j'ai un système digestif résistant, soit une combinaison des deux.
Deuxième essai lors d'un bout de GR340 à Belle Ile en Mer. C'est à dire un peu moins de 20 km du Palais à la pointe des Poulains. Ça monte un brin, ça tourne un brin, ça fatigue un brin mais il fait 18° et couvert, c'est les joies de la Bretagne en août. Ceci dit la beauté du paysage compense tout le reste sauf un point : Belle Ile a beau être un immense réservoir d'eau en raison de son sol schisteux, je n'ai vu qu'un seul point d'eau sur le trajet, un peu avant la Pointe de Kerzo si j'étais bien repéré sur la carte****. Et encore il est difficile d'accès puisque ça coule de plus haut façon (petite) source de montagne. Le goulot large permet un remplissage facile (beaucoup plus que sur le système Sawyer quand le débit de la source est faible et celle ci difficile d'accès), excellent point. En plus avec le système de mousqueton que j'avais remis pour ma seule rando à pied de l'année ça donne du mou et ça rend le système encore plus pratique. L'eau est claire comme du cristal dans la gourde et n'a aucun goût mais je ne suis pas sûr que ce soit lié au filtre. En tout cas ça m'a permis de me ravitailler et j'en avais bien besoin, et de me rendre compte d'un truc : si je veux plus de 650ml d'autonomie parce que je sais que le prochain point d'eau est loin, je fais comment avec une seule gourde ? Décidément, le système à filtre séparé me convient mieux.
Troisième essai juste pour le fun : boire l'eau des marais avec le filtre seul sans remplir la gourde comme si j'avais une LifeStraw Personal. Ça marche nickel, ce qui me surprend moyen vu que le filtre est probablement identique. Ceci dit je pense que ce n'est pas conseillé parce que des gros bouts de trucs se coincent sur les côtés du filtre et qu'il faut nettoyer sous un gros débit d'eau claire pour les déloger.
Quatrième essais et suivants, sur le même genre de boucle entre 2 et 300 que la première : mêmes impressions. La gourde n'est pas tombée alors je ne peux pas juger sa solidité.
Dire qu'il m'a fallu tester en vrai un truc dont je pouvais me rendre compte en réfléchissant un peu que ça ne pouvait pas être adapté à ma pratique.
La durée de vie du filtre, c'est un peu un faux argument vu que ça m'étonnerait que je randonne plus de 5 ans d'affilée. Quand à la pastille de charbon qui vit 100 litres c'est une sorte de luxe et au prix que ça coûte je ne suis pas sûr que je le renouvellerai à la fin de sa courte vie.
L'absence de filtration des virus, idem : c'est pareil avec la plupart de la concurrence. Mais là où c'est pas pareil c'est que la contenance fixe de 0.65 litre de la gourde empêche de la purifier avec une pastille avant de la filtrer, ce qui n'est pas le cas de la concurrence (la BeFree se fait en 1l) ou après l'avoir filtrée puisqu'il faut "boire pour filtrer", pas comme sur un filtre à pression ou par gravité type Sawyer ou Katadyn.
Le poids, idem : la différence entre les différents systèmes est trop infime pour avoir une quelconque portée.
Le débit, idem : il est modeste mais ça tombe bien il vaut mieux boire petit à petit pendant un effort physique. Par contre je demande à voir le vrai débit en milieu de vie du filtre.
Le remplissage est particulièrement facile et c'est un gros argument en faveur du système.
Le "tout en un" plaira à certains.es. même s'il manque de modularité et de polyvalence à mon goût.
La gourde transparente rigide, c'est pas l'idée de la semaine. Rigide, c'est pas pliable donc ça prend de la place quand c'est vide. Rigide, quand ça tombe plein ça risque de casser ; j'ai pas testé mais si tu veux essayer avec la tienne je suis preneur d'un retour. Transparente, tu vois ce que tu filtres (beurk) : j'aime mieux pas mais c'est juste moi. En plus le format de la gourde ne lui permet pas de tenir dans un porte-bidon de vélo classique, ça m'échappe un peu là.
La gourde qui ne sert qu'à boire, c'est pas la polyvalence du siècle non plus. Les autres systèmes permettent de filtrer l'eau pour le café et la popote ce qui est un vrai plus. En plus sa contenance ne permet pas d'utiliser facilement une pastille de purification sauf à faire des calculs alchimiques complexes.
Bref, je garde mon Micro Squeeze.
*A quoi on peut répondre plusieurs choses :
- Koga, l'un des plus anciens et des plus renommés fabricants de vélo de voyage ne fait QUE des cadres en alu sur ses modèles voyage, ça doit être parce qu'ils sont idiots.
- Tous les vélos de voyage développés par D4 récemment sont en alu, vu le pognon de R&D qu'ils ont mis dans le projet, eux aussi doivent être idiots.
- T'as déjà vu un cadre casser sur un vélo de voyage ? Je ne dis pas que c'est impossible, juste que c'est particulièrement improbable. Le gars de cyclingabout roule des dizaines de milliers de kilomètres depuis des lustres avec des vélos alu et carbone, je ne l'ai jamais lu / entendu dire avoir cassé un cadre en pédalant avec. Ça commence à faire un paquet d'idiots.
- T'as songé à charger ton vélo deux fois moins ? Ça diminuerait les contraintes sur le cadre et limiterait le risque de casse. Là, c'est moi qui dois être idiot.
- Quant au confort supposé des cadres acier, la compliance verticale d'un cadre étant quasi nulle (cf. le même gars de cyclingabout, basé sur une grosse documentation du magazine allemand Tour Magazin, et les tests de Bob Bundy dans les 90s et cet article). Si vous voulez du confort prenez des gros pneus, de la bonne guidoline, un bon cuissard, un cadre plus petit pour mettre une tige de selle carbone fine et beaucoup sortie (éventuellement avec un système de suspension). Et pour être convaincu.e, venez donc essayer mon Cannondale Synapse à la maison, l'un des vélos de rando sur route les plus confortables qui existent, malgré son poids sous les 15kg en charge complète prêt à partir et sa selle en carbone de 120g.
- Ceci dit, les arguments pour préférer des cadres en acier sont réels : réutilisable, facile à travailler, permettant une production locale et artisanale, l'acier est le seul matériau pour les cadres à peu près respectueux de l'environnement. Avec les réserves habituelles : recyclable ne signifie pas recyclé, il est préférable d'utiliser un objet jusqu'au bout de sa vie que de le jeter rapidement et le recycler, etc. En plus le poids, c'est un argument à moitié valide... Mais c'est une autre histoire.
- Tu ne vois pas le rapport avec le test de la Lifestraw GO2 ? Moi non plus, c'est pour ça que c'est en bas de page.
** le modèle portable a une autonomie de moins de 400 litres par filtre si on filtre de l'eau du robinet et moins de 100 litres avec de l'eau à filtrer en vraies conditions.
*** ou alors on peut utiliser la technique suggérée par ma fille chérie quand je lui ai raconté ma balade : "ben papa, t'as qu'à aspirer l'eau et le recracher dans la tasse ensuite pour la remplir". Je vous laisse imaginer sa frimousse quand elle s'est imaginée faire ça pour de vrai.
**** après m'être renseigné tout le monde à part les randonneurs du dimanche et moi sait que le problème du GR340 c'est le ravitaillement en eau
2 Commentaires
Et perso' lorsque je veux + des 650mL, je remplis une bouteille annexe qui me sert a reremplir la gourde filtrante...
Bon, je randonne principalement en montagne, donc je dois reconnaitre que ca aide. Je n'ai jamais souhaité rajouter du micropur mais je puise dans des endroits moins crades que toi je crois ^^
Concernant la solidité, la mienne a pris de bons vols et ouf pas encore cassée