Avis Stoots Kiska 3 2024

1 Test matos Stoots Kiska 3.

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Un éclairage naturel et une bonne polyvalence

Profil du testeur : 27 ans | m | Expert | Hautaget
Acheté : 145€ en ligne
Conditions du test : Utilisation en vélo, rando, course.

Points forts

- Polyvalence : une lampe pour plusieurs supports
- Eclairage "chaud", naturel
- Autonomie

Points faibles

- Facilité d'utilisation du bouton principal avec des gants

Je cherchais une lampe frontale assez puissante et autonome étant capable d’être utilisée et transférée facilement aussi bien sur la tête, que sur un casque de vélo ou un casque d’alpinisme. Je me suis donc orienté vers la Kiska 3, de la marque Stoots (marque Française) après avoir longuement comparé les différentes frontales.

Sur son site, la marque propose une multitude d’accessoires pour greffer la lampe à peu près n’importe où : sur n’importe quel casque, sur un vélo, un mur etc. On peut également acheter séparément chaque composant principal de la lampe.


Caractéristiques techniques :

La Kiska 3 est une lampe dite “polyvalente”. Elle est conçue pour les activités outdoor engagées (ultra trail, bikepacking etc.). Elle se distingue des autres marques par plusieurs caractéristiques :

- Son boîtier en aluminium, que je n’avais jamais vu sur une autre lampe frontale.

- Sa technologie “mixing focus”, qui, comme son nom l’indique, mixe 3 largeur de faisceau pour un environnement visuel plus harmonieux.

- Sa puissance constante (jusqu’à 10% de batterie)

- Son éclairage à 4000 kelvins, bien en deçà de beaucoup d'autres, pour un rendu plus naturel.


En dehors de ça, la lampe est fixée au support choisi par la batterie, qui se visse elle-même sur le support de lampe. On peut donc changer la batterie aisément.

La lampe en elle-même est annoncée à 89g ; 118g avec le support et le bandeau.

Elle possède 5 niveaux d’éclairage : 100lm (30h) - 200lm (12h) - 400lm (7h) - 700lm (4h) - 1200lm (2h) ainsi qu’un mode “caché” pour la lumière rouge.


Première utilisation :

Au déballage, chaque composant est livré séparément. Il faut donc assembler l’élastique avec la lampe en suivant une certaine procédure. Ensuite, je m’empresse de charger la lampe en entier avant de la tester (environ 4h de charge complète). En sortant, ce qui m’étonne avant tout, c’est la couleur de l’éclairage : très agréable et plutôt “naturel”, comme annoncé.


Test terrain :


  • Confort :

Ayant vu que certains utilisateurs se plaignaient que la lampe bougeait avec le simple bandeau en courant, j’ai d’emblée opté pour le “flexpad” avec le bandeau supérieur. Celui-ci répartit la surface de contact sur le front. Je me suis dit que j’installerai le support de base sur mon casque de vélo.

Sur la tête, c’est tout confort. La petite mousse au dos du support de la lampe est très agréable tandis que les contraintes de l’élastique et le poids de la lampe sont harmonieusement répartis.


  • Ergonomie :

J’apprécie beaucoup la manière simple de changer la batterie. C’est elle qui sert d’ailleurs de support et de manette pour diriger le faisceau lumineux. Elle est assez large et permet aisément de lever ou baisser le faisceau, même avec des gants : ingénieux !

En revanche, l’accès au bouton qui permet de sélectionner les modes est moins évident. Il se situe sur le logo “stoots” et à côté de l’éclairage. Il n’est pas facile d’accès et forcément, on appuie sur son front quand on appuie sur le bouton. Inutile de dire qu’avec des gants, c’est doublement pas pratique…

Autrement, le bandeau se règle facilement et la lampe se retire aussi facilement de son support pour pouvoir la mettre sur un autre.


  • Modes :

La navigation entre les modes est très simple d’utilisation. Pour activer la lampe, il suffit d’appuyer 2 fois sur le bouton, puis : un appui court = plus puissant ; un appui long = moins puissant. 

Pour passer au mode rouge ou “caché”, il suffit d’appuyer longtemps après avoir appuyer une fois au lieu de 2 quand la lampe est éteinte. Stoots aurait difficilement pu faire plus simple. 

Quant à l’étalonnage des puissances, elle est parfaitement fonctionnelle. J’utilise en général le mode à 200lm pour marcher ou pour courir (pour un maximum d’autonomie) ; le mode à 400lm en vélo sur la route et le mode à 700 ou 1200lm en vélo dans les chemins.


  • Eclairage :

Comme dit plus haut, c’est là que Stoots se démarque des autres marques. Quand sur une Petzl (ou autre), on a un éclairage type LED assez froid, la Kiska 3 envoie un éclairage plus chaud et qui - j’ai l’impression - rend les couleurs plus naturelles. J’ai également moins ressenti cette impression d’éclairage puissant que sur la Petzl Nao RL par exemple. On y voit clair mais l’impression de “projecteur” y est moins. Moi j’apprécie mais tout reste une question de goût !

Ce que j’ai aussi adoré, c’est les faisceaux qui englobent vraiment celui qui la porte, donnant moins l’impression d’être dans un tunnel comme sur d’autres lampes.

Au niveau de l’autonomie, difficile de vérifier les chiffres annoncés. Je l’ai toutefois trouvée très bonne.



Conclusion :

Cette lampe frontale correspond parfaitement à mes besoins. Extrêmement polyvalente, elle réunit praticité d’usage, puissance et autonomie, le tout fabriqué en France ! Le seul bémol : le bouton qui pourrait être plus ergonomique. 

Pour qui ?

Aux amateurs de sports outdoor engagés et avec de longues portions de nuit qui veulent mettre le prix dans une bonne lampe frontale.
9/10

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