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Note moyenne 8,6/10
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Auparavant détenteur du matelas Forclaz 500 de chez Décathlon (dont j’étais d’ailleurs très content), il me fallait un matelas plus polyvalent capable d’affronter des températures plus froides et utilisable en 3 voire 4 saisons. Après de multiples comparatifs, j’ai décidé d’opter pour le fameux matelas Thermarest Neoair X-lite, qui réunissait mes critères de choix.
Caractéristiques :
Ce matelas est présenté par la marque américaine comme étant un matelas ultra-léger, chaud et compact.
Disponible en un seul coloris (jaune citron), il se décline en plusieurs tailles :
- S – small : 51 X 119 cm, pour ceux qui préfèrent les petits matelas.
- WR – womens regular : 51 X 168 cm, plus pour les petits gabarits.
- R – regular : 51 X 183 cm, la taille classique.
- RW – regular wide : 63 X 183 cm, la version classique en plus large.
- L – large : 63 X 196 cm, pour les plus grands gabarits.
L’épaisseur du matelas gonflé est à chaque fois de 6,4 cm.
De mon côté, avec mes 181 cm, j’ai opté pour la version regular. Le matelas est livré avec sa housse, un sac de gonflage et un kit de réparation.
Voici les poids constatés :
- Housse : 14 grammes
- Sac de gonflage : 54 grammes
- Matelas seul : 377 grammes
- Kit de réparation : 10 grammes
Pour un poids total de 455 grammes. Le poids annoncé sur le site est de 360 grammes. Il est donc nécessaire de prendre en compte l’ajout des accessoires dans le poids du matelas avant de l’acheter…
A part ça, le matelas est fabriqué en Nylon 30 deniers. Sa valve « winglock » permet un gonflage anti-retour et un dégonflage facile et intuitif en activant le système.
Enfin, et c’est l’une des choses les plus importantes, ce matelas à une r-value de 4,2 (nouvelle norme ASTM F3340-18 Standard), ce qui en fait un matelas 3 voire 4 saisons.
Prix : 200€ en magasin.
Fabriqué en Irlande.
Sur le terrain :
J’utilise ce matelas depuis maintenant 1 an. J’étais assez septique au départ, compte tenu des critiques aussi bien élogieuses que réprobatrices. Au final, j’ai été surpris positivement par ce matelas, après l’avoir utilisé dans de multiples conditions : en dormant l’été, l’automne et en conditions hivernales sur la neige, en tente ou à même le sol.
Le confort de ce matelas est au top ! Avec ses boudins horizontaux et peu marqués, j’y dors comme dans un lit. Son épaisseur est amplement suffisante et permet de « gommer » les aspérités du sol. J’avais quelques craintes quant au bruit qu’il pouvait faire à cause des feuilles d’aluminium qu’il contient (pour préserver la chaleur). Mais il n’en n’est rien : avec les boules quies, on n’en n’est pas dérangé.
Par contre, le revêtement du matelas est relativement glissant, ce qui devient dérangeant quand le sol n’est pas totalement plat : on a tendance à glisser en dormant dessus… Des pads anti-dérapants auraient été les bienvenus.
La r-value du NeoAir permet de couvrir un bon nombre de situations rencontrées pendant l’année. Le printemps, l’été et l’automne, la chaleur du corps est reflétée et apporte une sensation de confort irréprochable. C’est là qu’on se rend compte de la différence avec les matelas à plus faible r-value comme celle du Forclaz 900 (à 1,6).
Par contre, j’ai trouvé la résistance au froid limite en dormant sur la neige. En tente ou non, il est indispensable d’ajouter un matelas en mousse dessous, ou de passer à une r-value plus haute.
La fameuse valve est assez intuitive. Il suffit de fermer les ailettes vertes (comme une vanne) et de dévisser le bouchon pour le gonfler, et de tout ouvrir pour le dégonfler. La valve anti-retour facilite le gonflage et est indispensable pour un matelas de cette gamme. Je l’espère assez solide sur la durée.
Le matelas ne se gonfle par contre pas aussi rapidement que le modèle Forclaz 500.
J’utilise le sac de gonflage l’hiver pour éviter l’humidité de rentrer dans le matelas et de geler, et pour ainsi prolonger la durée de vie du matelas. Celui-ci est assez grand. A défaut d’être étanche, il me sert aussi de sac à sacs sur le lieu de bivouac. Il a une grande capacité et permet de gonfler le matelas assez rapidement, en 7 à 9 gonflages.
Avec sa dimension d’une bouteille d’1 litre (23 X 10 cm), le matelas prend très peu de place replié. De même, je le range dans son sac de gonflage que je range lui-même dans la housse. Le matelas se plie facilement en 3, puis roulé, pour prendre peu de place et se ranger au fond du sac.
Je n’ose pas trop me prononcer sur ce point. J’ai vu que de nombreux internautes ont eu des problèmes de robustesse (valve qui lâche, défaut de boudin, micro fuite etc.) sur la toile. Je n’ai personnellement eu aucun souci après une quarantaine de nuits de bivouac. J’essaye d’en prendre soin le plus possible, en croisant les doigts pour ne pas me retrouver à plat ;)
Le seul point négatif est sa couleur salissante quand on dort à même le sol....et le prix : pour 200 € en magasin, il faut casser la tirelire pour s’offrir le matelas…
En conclusion :
Confortable, léger et polyvalent, c’est le matelas qui me suit à l’année sur tous mes bivouacs. Il faut malgré tout le doubler d’un matelas en mousse pour plus de confort l’hiver. A près de 200€, mieux vaut attendre de le trouver moins cher avant de l’acheter…
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