Avis Hoka One One Evo R 17 2014

Comme tout le monde (?) j'ai bien sûr un sac Salomon 10 litres dans mon arsenal, mais parfois, on se retrouve dans des situations où on a besoin d'un peu plus de volume pour pouvoir emmener un peu plus de matériel. Pour ces situations, j'avais fait l'acquisition d'un sac Hoka One One Evo R (qui est en fait un sac oxsitis un peu modifié, moins cher mais sans quelques options qui personnellement ne m'intéressaient pas).

Avec 17 litres, pas à dire on a de la place : 6 poches (fermeture magnétique, génial, pas besoin de s'assurer qu'elles sont bien fermées !) sur les bretelles avant (dont une à zip un peu imperméabilisée, mais je vais quand même continuer à plutôt faire confiance à mes sacs congélation, merci) combinées à un énorme compartiment arrière avec plusieurs poches pour le rangement et une poche d'hydratation. Et c'est du solide : en presque 3 ans passés à chercher des raccourcis qui n'existaient pas entre ronces et rochers, je ne suis toujours pas arriver à déchirer le sac ! Jusque là, le tableau est plutôt séduisant, non ?

Malheureusement, à l'usage quelques limitations apparaissent, en particulier concernant le rangement arrière : si l'utilisation d'une poche à eau réduit à peine le volume disponible, le fait que la poche ne soit pas en matière stretch et ne propose pas de système de rangement élaboré signifie que son contenu tient difficilement en place et finit souvent par naviguer vers le bas pour former une boule. Si sur une sortie sans objectif chronométrique, ce n'est pas forcément un souci (et puis dans ces cas-là ça secoue moins aussi) en course cela peut vite devenir inconfortable, et agaçant quand il s'agit de tout remettre en place parce qu'on cherchait quelque chose au fond du sac. Au delà des problèmes de rangement, le système de fixation des bâtons, séduisant en théorie, ne m'a pas convaincu les rares fois où je m'en suis servi (les bâtons avaient tendance à sortir de la fixation du bas).

Au final, si ce sac m'a été bien utile sur mes premiers ultras, j'ai fini par trouvé la bonne formule matériel pour pouvoir me contenter d'un salomon 10L sur ces épreuves, et ce modèle est donc devenu le sac qui m'accompagne pour mes sorties longues à la journée, voire en bivouac, lorsque le rythme de déplacement relativement lent fait que le ballonnement n'est pas vraiment un problème. Il me permet aussi d'emporter de plus gros volumes d'eau (jusqu'à 2,5 litres), sans sacrifier sur les vêtements ou le matériel de sécurité.