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Note moyenne 9/10
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Ce retour d'expérience est un test privé Outzer.
Volume: 32 litres
Matériau: 100 % polyamide
Informations complémentaires matériau: Nylon 420 D HD Ripstop + Nylon 420D Manstar
Poids: 1050 g Sans accessoires amovibles: 690 g
Prix: autour de 180 euros.
Ce sac Ortovox brille d'emblée par la qualité de ses finitions et par le soin apporté aux détails. Il respire la solidité, la durabilité et la fonctionnalité. Les fermetures éclaires sont bordées et couvertes par une membrane imperméable qui empêche toute infiltration d'humidité (photo 1). Testé en alpinisme, laissé dehors durant une nuit à -20°, aucun élément du sac n'est devenu cassant à cause du gel. Les coutures sont propres la toile et les bretelles sont solides.
Bien que fin, de forme tubulaire et près du corps, son volume de 32 litres est effectif. C'est un volume offrant une grande polyvalence d'emport dans un sac bénéficiant d'une structure rigide grâce un arceau (photo 2) amovible: même peu chargé, il se tient droit Il est composé d'une grande poche principale et d'une poche chapeau. Cette dernière bénéficie d'une grande ouverture ce qui rend son accès facile même avec des gants (photo 1). La poche principale est accessible par le haut mais aussi par une ouverture latérale circulaire (photo 3). C'est très pratique pour accéder au contenu au fond du sac sans avoir à le vider par le haut. Le haut de cette poche se termine par une cheminée soufflet afin de pouvoir faire varier le volume du sac et ce soufflet est utilisable grâce au fait que l'ajustement de la poche chapeau se fait avec deux petites sangles (photo 4). Ce chapeau est amovible.
Le sac est aussi doté d'une poche zippée sur le devant dans laquelle on peut ranger une carte ou de petits objets. La fermeture de cette poche est orange fluo tout comme celle de la poche chapeau (photos 5 et 1), elles sautent donc immédiatement aux yeux sur la couleur bleue du sac (existe en orange).
Détail dont j'aurais du mal à me passer aujourd'hui après avoir testé ce sac à dos : l'intérieur est orange fluo, même celui de la poche chapeau (photos 6 et 1) et de ce fait, il est aisé d'y trouver un objet même dans la pénombre.
Sa ceinture ventrale, très confortable, est composée d'une petite poche à droite, seulement fermée par un velcro (photos 7 et 13). A gauche se trouve un porte mousquetons (photo 8). Cette ceinture bien conçue va très bien aux tailles fines sans que l'excès de sangle ne pende. En effet l'excès se range dans une sorte de doublure de la ceinture (photo 9). Ce détail a de l'importance en alpinisme où rien ne doit gêner les mouvements ni s'accrocher à des branchages ou des pierres. Une fois réglée, le serrage reste en place et le portage se fait correctement sur les hanches sans devoir réajuster de nombreuses fois dans la journée. La ventrale est amovible afin d'alléger le sac à dos mais on perd alors le porte mousquetons et la petite poche. On perd aussi du confort puisque cette ventrale joue parfaitement son rôle de soutien.
La sangle pectorale, joue son rôle de réduction de poids sur les épaules. Réglable en hauteur, elle permet ainsi au sac d'être porté par des hommes autant que par des femmes. Sur cette sangle se trouve au petit sifflet de secours (photo 10).
Côté accessoires.
Outre le porte mousquetons déjà mentionné, on trouve deux porte piolets, sur le devant du sac. Les fers des piolets se rangent et se croisent dans un même support (photo 11) et leurs manches sont maintenus face à face par des petites sangles fermées par des velcro (photo 12). Ils auraient par contre tendance à trop dépasser du sac à dos, créant ainsi des parties « saillantes ». Gênante en ascension de parois. Placer les sangles de maintien des manches un peu plus vers le centre du sac réglerait ce problème.
Pour ma part, j'ai détourné ce système de porte piolets pour en faire un porte tomahawk (photo 13). Non pas que je parte en guerre quand je randonne mais cet outil me permet de soit fendre du bois dans les refuges munis de poêles, soit dégager des sentiers encombrés par des branchages ou petits arbres victimes du vent.
On va trouver deux sangles de compression de chaque côté, en haut et en bas (photo 14), Elles vont aussi avoir d'autres fonctions.
Maintenir des cordes reposant entre la poche chapeau et le compartiment principal.
Maintenir des raquettes.
Maintenir des crampons.
Les surplus de sangle, qu'il s'agisse de celles de compression comme ce celles qui ferment le chapeau, sont maintenus enroulés grâce à de petits velcros attachés aux extrémités des dites sangles (photo 14).
Sur la bretelle gauche, on trouve un porte bâtons faisant aussi office de porte piolet si on veut disposer d'un piolet directement accessible sans ôter le sac ou sans aide.
A l'intérieur de la poche principale se trouve deux bandes élastiques (photo 6) destinées à maintenir une poche à eau dont le tuyau sort à travers un trou discret entre les deux bretelles et garantissant imperméabilité du sac grâce à une finition impeccable (photo 4).
Sous la poche chapeau, l’utilisateur dispose d'une petite poche avec un petit crochet pour y maintenir des clefs par exemple et contenir des documents. On dispose aussi d'un petit espace plastifié (photo 15) pour y glisser une carte style carte de groupe sanguin mais Ortovox fournit avec le sac un petit dépliant au bon format et dans lequel on peut inscrire des informations d'identité et personnes à prévenir en cas où...
Une filet porte casque s'accrochant sur le devant du sac est fourni. Pratique pour l'alpiniste, le randonneur peut y ranger un poncho plié dans une pochette (photo 13).
Pas de couvre pluie, il serait inutile. J'ai passé le sac fermé sous la douche puisque la pluie n'a pas suffit à le tester à l'extrême question imperméabilité. L'intérieur du sac est resté sec.
Les fermetures éclaires sont équipées de « tirettes » permettant l'ouverture avec des gants ou des doigts engourdis par le froid (photo 16)
Côté système de portage :
Les bretelles sont épaisses et confortables (photo 4), on y trouve des passants pour maintenir le tuyau de la poche d'hydratation. Bien sur le sac est doté d'un système de rappel de charge.
La particularité de ce sac est le rembourrage du dos. Ce qui le distingue, c'est le fait que les parties au contact du dos sont doublées de laine afin de réguler la chaleur (photo 4). Confort mécanique plus confort thermique donc. Le testeur alpinisme et moi même n'avons jamais mal au dos même en portant le sac de longues heures et quelque soit sa charge. Durant des efforts intenses provoquant la sudation et suite à ces derniers, l'humidité du dos est présente mais énormément atténuée et le confort thermique est effectif. Certes il ne rivalisera pas par temps très chaud avec le confort thermique d'un sac à filet tendu.
Conclusion
Testé pour la randonnée moyenne montagne en conditions automnales et hivernales, le sac à dos Peak Light 32 s'est montré tout à fait pratique et confortable. Certes une poche filet latérale permettant de transporter un bidon facile d'accès durant la marche m'a manqué. De même le porte mousquetons prend la place d'une poche sur la ceinture ventrale, privant le randonneur d'un rangement. Cependant il faut être objectif, ce sac à dos est conçu avant tout pour l'alpinisme dès lors le porte mousquetons est indispensable. De même une poche filet pour un bidon se ferait au dépend des portes raquettes et se montrerait peu fiable quant à sa capacité de retenir le bidon durant une ascension et son accès serait gêné par des cordes pendant dessus.
Testé en alpinisme, il s'est montré quasiment parfait hormis le fait que les manches des piolets sont maintenus trop sur les bords du sac à dos. La fermeture velcro de la poche de la ceinture ventrale n'inspire pas confiance lors des phases d'escalades. Il n'en demeure pas moins que ses finitions, son conforts, ses accessoires et sa résistances aux éléments climatiques en font un excellent sac à dos dans des conditions difficiles.
En toute logique, le testeur alpiniste a gardé ce sac Ortovox et moi je suis me suis basé sur tout ce que j'y ai apprécié et sur ce qu'il y manquait pour trouver un autre sac à dos parfait pour la randonnée en ce qui me concerne. Je l'ai trouvé mais ça, ça fera l'objet d'un autre test ^^.
6 Commentaires
Merci pour ce test !! J'hésite entre le peak 32s et le peak 35. Je fais 1m75 pour 70kg. Je voulais un sac d alpi pour plusieur utilisation, alpinisme bien-sûr mais aussi ski de rando, pas mal de ski alpin et un peu de rando classique. J'hésite avec le 32s car il me semble plus petit et donc moins encombrant pour le ski alpin. J'ai cependant un doute sur le confort car il est mentionner pour "dos court" ... j'ai essayer le 35 en magasin il est parfait mais il n'avait pas le 32s. Merci d'avance pour votre réponse